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Cycle féminin, Cycle menstruel

5 bonnes raisons d’apprendre la Symptothermie

En dehors de permettre d’éviter OU de favoriser une grossesse, la Symptothermie est une méthode d’observation du cycle aux nombreux bénéfices. Dans cet article, je vous partage 5 bonnes raisons d’apprendre la Symptothermie.

Bonne raison 1: Pour mieux connaitre votre corps

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Apprendre la Symptothermie, c’est d’abord apprendre comment fonctionne votre corps menstrué. La symptothermie vous permet de mieux connaitre votre cycle menstruel et votre fertilité. Oubliez les mythes de la fertilité H24 et de l’ovulation obligatoire en milieu de cycle ou à J14. Apprenez ce qu’est le fluide cervical et l’influence de la progestérone sur votre métabolisme. Reconnectez-vous à votre corps et observez ce qui l’impacte et peut empêcher ou retarder l’ovulation. Vous pouvez même repérer votre phase fertile avec efficacité peu importe que vous ayez des cycles réguliers ou irréguliers.

Bonne raison 2: Pour repérer quand vous êtes fertile

Si jamais vous pensiez que nous sommes fertiles tous les jours du cycle, sachez que c’est faux. Nous avons une période fertile de physiologiquement quelques jours par cycle seulement et la symptothermie permet de la repérer. Comment? En apprenant entre autres à repérer et observer votre fluide cervical. Puis en apprenant à fermer votre “fenêtre de fertilité”. Autrement dit, en ne se fiant pas à un calcul de jours sur le calendrier ou à un algorithme d’une application de suivi de cycle… Car, encore une fois, non vous n’ovulez pas forcément au milieu de votre cycle. Et surtout, cela peut même varier d’un cycle à l’autre selon les aléas de la vie et la qualité de l’hygiène de vie!

Bonne raison 3: Pour savoir exactement dans quelle phase du cycle vous êtes

Pratiquer la symptothermie permet de vous repérer dans votre cycle. Ceci est un plus car les fluctuations hormonales du cycle colorent l’expérience de vie différemment selon les phases du cycle. Savoir dans quelle phase du cycle vous êtes peut vous permettre de mieux adapter votre façon de travailler ou même votre liste de courses entre autres. Par exemple en phase folliculaire, vous pouvez vous sentir hyper disponible et riche d’idées et d’initiatives pour lancer des projets pro en groupe alors qu’en phase lutéale, vous pouvez ressentir que votre focus se tourne plutôt du coté de votre foyer ou de l’achèvement de projets en solo. Savoir vous repérer exactement dans votre cycle peut être d’une grande aide pour vous faciliter la vie et apprendre à prendre soin de vous en fonction de la phase du cycle dans laquelle vous êtes.

Bonne raison 4: Pour prendre soin de vous

En observant vos cycles grâce à la Symptothermie, vous pourrez observer:

  • la durée de vos phases
  • la durée et l’abondance de vos saignements
  • si vous avez des symptômes cycliques
  • la valeur et la constance de vos températures basales
  • savoir si vous ovulez régulièrement
  • l’impact de votre hygiène de vie sur vos cycles

Autant d’indications qui vous donnent des informations sur votre équilibre de santé. Prenez ainsi en considération l’importance de votre hygiène de vie sur l’équilibre de vos cycles, votre fertilité et votre santé. Prenez soin de vous grâce aux feedbacks que vous donnent votre corps à l’aide de la Symptothermie.

Bonne raison 5: Pour checker votre santé

Le cycle menstruel est considéré comme un signe vital aujourd’hui. L’observer permet d’évaluer votre état de santé général. Par exemple, des températures basales en dents de scie peuvent être le signe d’une charge allostatique (stress physique ou psychologique puissance mille). Des températures basales trop basses peuvent signaler une fonction thyroïdienne en économie d’énergie. Des températures qui ne restent pas constamment hautes plus de 10 jours une fois l’ovulation passée peuvent indiquer un manque de progestérone. Une absence de plateau haut même avec saignements cycliques réguliers peut indiquer la présence récurrente de cycles anovulatoires. Besoin de faire un test hormonal en progestérone? Vous saurez si J21 est vraiment le bon jour pour vous! Oui, la symptothermie peut être un véritable atout pour surveiller votre santé durant vos années fertiles.

Envie d’apprendre la Symptothermie avec moi?

N’hésitez pas à prendre rdv ici. Les consultations durent entre 1H et 1H30 et sont disponibles au cabinet comme en visio. J’ai hâte de pouvoir être là pour vous!

Margot-Hélène Piquenot, votre naturopathe et conseillère en Symptothermie certifiée et passionnée

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Cycle féminin, Cycle menstruel, Equilibre hormonal

Les super-pouvoirs de l’ovulation pour votre santé

La vraie star du cycle menstruel c’est elle : l’ovulation. Sans elle pas de véritables règles, ni de production ovarienne de progestérone (ni même parfois assez d’œstrogènes). Sans elle, pas d’atouts santé du cycle menstruel naturel pendant nos années fertiles et même au-delà, durant notre ménopause.

Un vrai cycle menstruel est un cycle ovulatoire

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Le cycle menstruel ce n’est pas que les règles, non. Un cycle menstruel est en fait composé d’une phase folliculaire des règles jusqu’à l’ovulation et d’une phase lutéale de l’ovulation à la veille des prochaines règles. En vérité, il n’y a pas de règles sans ovulation. Tous saignements qui interviennent au cours d’un cycle sans ovulation résulte soit d’un cycle anovulatoire, soit d’une privation d’hormones de synthèse (quand on prend la pilule par exemple). Les saignements de cycle anovulatoire s’appellent saignements intermenstruels ou saignements utérins dysfonctionnels. Les saignements cycliques sous pilule sont appelés saignements de privation.

L’ovulation, une livraison naturelle d’œstrogènes et de progestérone en équilibre

Comme vous pouvez le voir sur ce schéma ci-dessus, le cycle menstruel naturel en équilibre est composé de fluctuations hormonales. À partir du premier jour de règles, nos ovaires produisent des œstrogènes de manière croissante jusqu’à l’ovulation. Puis, grâce à l’ovulation, nous produisons de la progestérone en grosse quantité qui s’épuise petit à petit les jours qui précèdent nos prochaines règles. Sans ovulation, nous ne produisons pas de progestérone.

À savoir : il n’y a pas de progestérone dans la pilule, les progestatifs de synthèse n’ont rien à voir avec notre progestérone naturelle. Voir mon article “Progestérone versus progestatifs” pour plus d’info.

Les super-pouvoirs santé de l’ovulation

Notre production naturelle cyclique d’œstrogènes menant à notre ovulation :

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  • favorise notre prise de masse musculaire
  • soutient notre sensibilité à l’insuline (participant ainsi à équilibrer notre glycémie)
  • favorise la santé sur le long-terme (c’est-à-dire même pour notre ménopause) de nos os, notre cerveau et notre système cardio-vasculaire

Notre production naturelle cyclique de progestérone due à l’ovulation :

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  • nous protège contre l’inflammation chronique de bas grade
  • participe à réguler notre fonction immunitaire
  • soutient la santé sur le long-terme (c’est-à-dire même pour notre ménopause) de notre thyroïde, nos os, notre cerveau et nos seins

Ovuler régulièrement durant nos années fertiles est un plus à la fois pour notre santé actuelle comme pour notre santé future. Notre santé une fois ménopausée dépend aussi de nos ovulations passées. Ainsi, selon la professeur en endocrinologie et Dr. Jerilynn Prior :

“Les femmes bénéficient de 35 à 40 années de cycles ovulatoires, pas uniquement pour leur fertilité mais aussi pour prévenir de l’ostéoporose, de l’AVC, d’Alzheimer, des maladies cardiaques et du cancer du sein.”

Pour plus d’informations sur le fruit des recherches du Dr. Jerilynn Prior, je vous encourage à lire mon article “Ovulation signe de santé” ou de consulter son article (en anglais) sur l’ovulation comme prévention de santé ici.

Comment savoir simplement si vous ovulez?

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L’apprentissage de la symptothermie peut vous permettre de savoir si vous ovulez à chacun de vos cycles sans avoir recours à une prise de sang ou à un test urinaire ou salivaire. Une fois que vous savez observer correctement vos biomarqueurs de fertilité que sont le fluide cervical et la température basale, vous pouvez devenir autonome dans la détection d’un cycle ovulatoire. Pour plus d’informations concernant la symptothermie, vous pouvez consulter mon article “La Symptothermie c’est quoi?“.

Qu’est-ce qui empêche l’ovulation?

La prise de pilule (comme je vous l’explique dans “Est-ce qu’on ovule sous pilule?“), un SOPK (Syndrome des ovaires polykystiques, vous pouvez lire mon article “Le SOPK c’est quoi?“) ou une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (article à venir sur ce sujet) sont autant de conditions qui empêchent l’ovulation. Il peut y avoir aussi d’autres raisons que je vous explique dans mon article “Ce qui peut nuire à l’ovulation“. Sachez en tous cas que la naturopathie peut grandement aider à soutenir votre corps dans sa capacité à ovuler.

Envie de prendre un rdv de naturopathie ou de symptothermie avec moi?

Vous pouvez le faire directement sur le calendrier du site en cliquant ici. Je serais ravie de pouvoir vous accompagner vers davantage de connaissances et de respect de votre corps et de votre santé!

Votre naturopathe et conseillère en symptothermie certifiée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

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Cycle menstruel, Equilibre hormonal, Gestion naturelle de la fertilité féminine

IOP, la naturopathie peut-elle aider?

L’Insuffisance Ovarienne Prématurée (IOP), parfois appelée à tort “ménopause précoce”, est un trouble qui affecte entre 1 à 2% des personnes menstruées de moins de 40 ans. Dans cet article je vais vous expliquer ce que c’est, ses symptômes, comment c’est diagnostiqué et dans quelle mesure la naturopathie peut aider.

C’est quoi l’IOP?

L’insuffisance ovarienne prématurée est un dysfonctionnement ovarien. Son résultat? Règles trop espacées (spanioménorrhée) ou en arrêt complet (aménorrhée). Bien que cela puisse faire penser à l’arrêt définitif de l’activité ovarienne de la ménopause, ce n’est pas une “ménopause précoce”. En effet, en cas d’IOP, les ovaires ne sont pas obligatoirement en arrêt définitif. Il existe un degré de fluctuation de leur activité. Une grossesse spontanée est encore possible. Elle arrive d’ailleurs dans 4 à 10% des cas selon les études actuelles.

Les symptômes de l’IOP

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Voici les signes évocateurs d’une IOP :

  • Aménorrhée (pas de règles du tout)
  • Spanioménorrhée (peu de règles, règles irrégulières)
  • Saignements utérins anormaux
  • Bouffées de chaleur
  • Sueurs nocturnes
  • Baisse ou absence de libido
  • Dyspareunie (rapports intimes douloureux)
  • Trouble de la fertilité

Le diagnostic de l’IOP

L’IOP est diagnostiquée par votre médecin à l’aide d’un dosage hormonal. À l’heure actuelle, si vous présentez :

  1. à deux reprises une FSH élevée en début de cycle
  2. et peu ou plus du tout de règles avant 40 ans

Vous êtes alors susceptibles de recevoir un diagnostic d’IOP.

La naturopathie peut-elle aider en cas d’IOP?

Oui, la naturopathie peut aider en cas d’IOP dite “idiopathique”, c’est-à-dire de cause inconnue. Les IOP idiopathiques représentent 70% des cas. Dans ce cas-ci, les ovaires peuvent encore produire des hormones et l’ovulation peut encore avoir lieu. La naturopathie peut aider à soutenir la qualité ovocytaire et l’activité ovarienne. Elle peut aider à favoriser la santé et la fertilité de manière naturelle.

Voici des exemples de conseils naturo que je peux donner en cas d’IOP idiopathique :

  • Soutenir l’activité mitochondriale par un apport nutritionnel adéquat en vitamines B et minéraux antioxydants, de la marche quotidienne et par le soutien de l’activité thyroïdienne
  • Prévenir du stress oxydatif par une éviction de ce qui peut le causer et par un apport nutritionnel riche en phytonutriments antioxydants
  • Soutenir un sommeil de qualité au quotidien par des conseils personnalisés, la mélatonine est un antioxydant puissant nécessaire à l’activité ovarienne
  • Faire la chasse aux perturbateurs endocriniens dans les produits et ustensiles utilisés au quotidien
  • Veiller à avoir une alimentation qui soutient l’équilibre glycémique et qui ne promeut pas l’inflammation chronique de bas grade
  • Dans certains cas, un complément spécifique contenant un ou des antioxydant(s) naturels peut être conseillé (resvératrol, CoQ10, NAC, curcumine, sélénium ou vitamine C par exemple)

Envie de prendre un rdv de naturopathie spécifique à l’IOP?

N’hésitez pas à le faire directement via la page du site dédiée à la prise de rdv en cliquant ici. Les consultations sont disponibles en visio comme au cabinet.

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

Sources :
  • Haute Autorité de Santé. Insuffisance Ovarienne Prématurée (IOP). Saint-Denis La Plaine: HAS, https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-05/pnds_iop_argumentaire_avril_2021_vf.pdf consulté sur le 12/09/2021.
  • KHOSRAVIZADEH, Zahra et al. The role of mitochondria in premature ovarian failure: A review. Journal of Contemporary Medical Sciences, [S.l.], v. 6, n. 1, feb. 2020. ISSN 2413-0516
  • Li Y, Liu H, Wu K, Liu H, Huang T, Chen ZJ, Zhao S, Ma J, Zhao H. Melatonin promotes human oocyte maturation and early embryo development by enhancing clathrin-mediated endocytosis. J Pineal Res. 2019 Oct;67(3):e12601. doi: 10.1111/jpi.12601. Epub 2019 Aug 22. PMID: 31361919.
  • Yang L, Chen Y, Liu Y, Xing Y, Miao C, Zhao Y, Chang X, Zhang Q. The Role of Oxidative Stress and Natural Antioxidants in Ovarian Aging. Front Pharmacol. 2021 Jan 14;11:617843. doi: 10.3389/fphar.2020.617843. PMID: 33569007; PMCID: PMC7869110.
  • Aviva Romm MD, Hormone Intelligence: The Complete Guide to Calming Hormone Chaos and Restoring Your Body’s Natural Blueprint for Well-Being, HarperOne, 2021.
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Cycle féminin, Cycle menstruel, Equilibre hormonal

Fibromes utérins et naturopathie

Les fibromes utérins font partie des pathologies liées au cycle menstruel. Ce sont d’ailleurs les tumeurs bénignes les plus fréquentes des personnes menstruées. Dans cet article, je vais vous expliquer :

  1. Ce que sont les fibromes utérins
  2. Leurs facteurs de risques
  3. Les symptômes qu’ils peuvent engendrer
  4. Les traitements médicaux qui sont proposés à l’heure actuelle
  5. Comment la naturopathie peut aider à la prévention de leur apparition ou de leur développement

Les fibromes utérins, c’est quoi?

Ce sont des tumeurs bénignes du muscle de l’utérus. Ils sont composés de tissus musculaire et fibreux et grossissent sous l’influence des œstrogènes. Ils peuvent aussi être appelés léiomyomes ou myomes et ils tendent à régresser à la ménopause. Il existe trois types de fibromes selon leur localisation dans l’utérus:

  • les sous-séreux se situent à la surface externe de l’utérus
  • les intramuraux se situent dans le muscle utérin
  • les sous-muqueux ou intracavitaires se situent à la surface interne de l’utérus

Les fibromes volumineux peuvent déformer l’utérus. Ceux qui forment des excroissances à la surface de l’utérus sont appelés “pédiculés”.

Les facteurs de risques

Voici ce qui peut augmenter le risque de développement et de la croissance des fibromes utérins:

  • Avoir eu ses premières règles très tôt (avant l’âge de 12 ans)
  • La pilule quand elle est prise très tôt (entre 13 et 16 ans)
  • Avoir des phases folliculaires très longues par rapport aux phases lutéales (déséquilibre entre œstrogènes et progestérone)
  • L’obésité
  • L’exposition environnementale aux xéno-œstrogènes (plastiques, pesticides, thérapies hormonales de substitution…)
  • Une mauvaise élimination physiologique des œstrogènes endogènes par le foie et les intestins
  • L’hypertension
  • Les DIU s’il y a complication infectieuse
  • Souffrir d’une maladie inflammatoire pelvienne
  • L’utilisation du talc sur la zone du périnée (vulve et sillon interfessier)

Les symptômes possibles des fibromes utérins

Il est possible d’avoir un ou plusieurs fibromes sans avoir de symptômes. Mais selon leur nombre, emplacements et tailles, ils peuvent faire apparaitre des symptômes comme:

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  • Saignements menstruels trop abondants (ménorragie) et/ou très longs
  • Anémie ferriprive due aux saignements trop abondants ou incessants
  • Douleurs pelviennes
  • Sensation de lourdeur au niveau du bas ventre
  • Douleurs pendants les rapports intimes avec pénétration vaginale (dyspareunie)
  • Ballonnements ou gonflement abdominal
  • Envie d’uriner plus fréquemment
  • Constipation
  • Hémorroïdes

Les traitements médicaux proposés à l’heure actuelle

Une fois le diagnostic confirmé par votre médecin traitant ou gynécologue grâce à un examen (échographie, hystéroscopie ou IRM), voici ce qui peut souvent vous être proposé en cas de symptômes :

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  • Un agoniste de l’hormone de libération des gonadotrophines (GnRH) pour stopper la production ovarienne d’œstrogènes et ainsi limiter la croissance du ou des fibromes. Ce type de médicament induit une sorte de ménopause artificielle. Sa prise n’est pas conseillée sur le long terme car cela peut entrainer une diminution de la densité osseuse et favoriser l’ostéoporose.
  • Un progestatif par voie orale, injection ou sous forme de dispositif intra-utérin (stérilet au lévonorgestrel). Les progestatifs affinent la muqueuse utérine et peuvent diminuer les saignements abondants dus au(x) fibrome(s). Ils peuvent par contre provoquer des saignements irréguliers, des troubles de l’humeur et exposent à un risque accru de méningiomes pour certains (Lutényl, Lutéran et génériques).
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  • Le Danazol (testostérone synthétique) car cela diminue les œstrogènes et la progestérone. Attention ce médicament peut créer de l’hirsutisme et de l’acné ainsi que tous les symptômes associés au SOPK.
  • L’hystérectomie (ablation chirurgicale de l’utérus) quand il n’y a plus de désir de grossesse. C’est la solution définitive et radicale aux fibromes.
  • La myomectomie (ablation chirurgicale du ou des fibrome(s) seulement) qui permet de préserver la fertilité mais ne garantit pas contre le développement d’autres fibromes si l’hygiène de vie reste la même.
  • L’embolisation artérielle utérine qui permet de priver le ou les fibromes de leur apport sanguin et donc de diminuer leur volume avec le temps. Cette intervention faite par anesthésie locale ne permet pas non plus la garantie que d’autres fibromes ne se développent de nouveau.

Il faut savoir qu’il n’existe à ce jour aucun traitement médical qui soigne les fibromes utérins et les fassent disparaitre.

La naturopathie en cas de fibrome(s) utérin(s)

Qu’il s’agisse de la prévention ou de l’éducation de santé pour comprendre ce qui dans l’hygiène de vie peut favoriser ou restreindre le développement de fibromes utérins, la naturopathie peut aider. Il est toujours mieux de ne pas attendre que les fibromes soient symptomatiques pour prendre soin de soi mais il est aussi toujours possible de mettre des changements positifs en place dans l’hygiène de vie s’il y a des symptômes. En naturopathie, on cherche à remédier à la cause de ce qui peut, dans l’hygiène de vie quotidienne, concourir à faire le lit du déséquilibre. Dans le cas du fibrome, voici ce que je peux être amenée à conseiller :

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  • Veiller à l’équilibre du microbiote (estrobolome) pour permettre une bonne élimination des œstrogènes.
  • Soutenir l’activité physiologique du foie dans la détoxification des œstrogènes.
  • Faire la chasse aux xéno-oestrogènes (perturbateurs endocriniens) dans les matériaux et produits utilisés chez soi.
  • Encourager la pratique d’une activité sportive qui stimule la circulation sanguine au niveau pelvien (danse orientale, cerceau Hula Hoop, yoga ou même marche quotidienne).
  • Augmenter l’apport en légumes verts et en fruits entiers (dont les agrumes qui sont reconnus scientifiquement pour protéger des fibromes).
  • Inclure les légumineuses aux menus hebdomadaires.
  • Réduire la viande rouge et les charcuteries qui sont associées scientifiquement aux fibromes.
  • Ajouter des petits poissons gras riches en oméga 3 (ceux moins susceptibles d’être fort contaminées en PCBs et mercure) au menu ou se supplémenter en oméga 3 à longue chaine.
  • Diminuer l’alcool dont la bière qui est associée à un risque élevé de fibromes.
  • Se complémenter en vitamine D3 quotidiennement, une carence en vitamine D3 augmente le risque de fibromes.
  • Privilégier le thé vert bio au café et envisager la complémentation en extrait de thé vert dont il a été prouvé scientifiquement que cela pouvait réduire la taille des fibromes et les symptômes associés.

Besoin d’un accompagnement naturopathique spécifique aux fibromes utérins?

N’hésitez pas à prendre un rdv avec moi directement sur le calendrier du site en cliquant ici. Je serai là pour vous accompagner de manière personnalisée.

Prenez bien soin de vous,

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

Sources:
  • Marshall LM, Spiegelman D, Goldman MB, Manson JE, Colditz GA, Barbieri RL, Stampfer MJ, Hunter DJ. A prospective study of reproductive factors and oral contraceptive use in relation to the risk of uterine leiomyomata. Fertil Steril. 1998 Sep;70(3):432-9. doi: 10.1016/s0015-0282(98)00208-8. PMID: 9757871.
  • Ciavattini, Andrea MD, PhD; Delli Carpini, Giovanni MD; Serri, Matteo MD; Vignini, Arianna PhD; Sabbatinelli, Jacopo MD; Tozzi, Alessandra MD; Aggiusti, Alice MD; Clemente, Nicolò MD Hypovitaminosis D and “small burden” uterine fibroids, Medicine: December 2016 – Volume 95 – Issue 52 – p e5698. doi: 10.1097/MD.0000000000005698.
  • Wise LA, Palmer JR, Harlow BL, Spiegelman D, Stewart EA, Adams-Campbell LL, Rosenberg L. Risk of uterine leiomyomata in relation to tobacco, alcohol and caffeine consumption in the Black Women’s Health Study. Hum Reprod. 2004 Aug;19(8):1746-54. doi: 10.1093/humrep/deh309. Epub 2004 Jun 24. PMID: 15218005; PMCID: PMC1876785.
  • Tinelli A, Vinciguerra M, Malvasi A, Andjić M, Babović I, Sparić R. Uterine Fibroids and Diet. Int J Environ Res Public Health. 2021 Jan 25;18(3):1066. doi: 10.3390/ijerph18031066. PMID: 33504114; PMCID: PMC7908561.
  • Roshdy E, Rajaratnam V, Maitra S, Sabry M, Allah AS, Al-Hendy A. Treatment of symptomatic uterine fibroids with green tea extract: a pilot randomized controlled clinical study. Int J Womens Health. 2013 Aug 7;5:477-86. doi: 10.2147/IJWH.S41021. PMID: 23950663; PMCID: PMC3742155.
  • Chiaffarino F, Parazzini F, La Vecchia C, Chatenoud L, Di Cintio E, Marsico S. Diet and uterine myomas. Obstet Gynecol. 1999 Sep;94(3):395-8. doi: 10.1016/s0029-7844(99)00305-1. PMID: 10472866.

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Cycle féminin, Cycle menstruel, Equilibre hormonal

Thyroïde, cycle menstruel et naturopathie

Quand il est question de soutenir l’équilibre du cycle menstruel au naturel, il n’est pas possible de faire l’impasse sur la thyroïde. Dans cet article je vais d’abord vous expliquer ce qu’est la thyroïde, quels sont les troubles les plus courants qui lui sont associés et quels sont leurs lien avec le cycle menstruel et la fertilité. Ensuite, en fin d’article, je vous partagerai quelques conseils naturopathiques spécifiques.

La thyroïde c’est quoi?

La thyroïde est une glande endocrine dont la forme rappelle le papillon. Elle se trouve à la base du cou, environ à mi-chemin entre le bas du menton et le creux gracieux que nous avons entre les clavicules. Nul n’est sensé ressentir sa thyroïde à la palpation du cou. Si c’est la cas, il est important de consulter son ou sa médecin généraliste pour effectuer des examens approfondis car cela peut être le signe d’un dérèglement.

Son rôle dans notre équilibre de santé

La thyroïde est en quelque sorte le thermostat du corps. Elle est responsable de multiples fonctions biologiques dont la régulation de notre température interne ou de notre métabolisme et donc notre poids par exemple. Mais elle influence aussi notre mémoire, notre niveau d’énergie, notre rythme cardiaque, notre digestion… Et elle joue un rôle majeur dans la fertilité et l’équilibre du cycle menstruel.

Ses hormones principales

Les hormones principales de la thyroïde sont la T3 (triiodothyronine) et la T4 (thyroxine). La thyroïde utilise l’oligo-élément iode avec l’acide aminé tyrosine pour faire ses hormones. La T4 représente environ 90% des hormones produites par la thyroïde. La T4 est dite inactive et est ensuite convertie en T3 active en grande partie par le foie. La T3 est dite active parce que c’est elle que nos cellules du reste du corps utilisent.

La thyroïde produit ses hormones sous contrôle hypophysaire par l’hormone TSH. Ce qui veut dire que l’hypophyse (une glande qui fait partie du cerveau) produit de la TSH (thyréostimuline) lorsque les taux d’hormones thyroïdiennes diminuent pour stimuler leur production. Ainsi, logiquement, moins il y a d’hormones thyroïdiennes circulant dans le sang plus la TSH va être élevée dans le but d’augmenter les taux de T3 et de T4.

C’est pourquoi votre médecin généraliste teste la TSH, parce que son taux hors norme est un signe de dérèglement thyroïdien. Mais sachez que la TSH ne reflète pas tout. Un taux élevé de reverse T3 (forme inactive de la T3) ou d’anticorps thyroïdiens (comme les anti-TPO par exemple) avec une TSH “normale” peuvent être déjà considérés comme des signaux que la fonction thyroïdienne n’est pas optimale.

Les troubles de la thyroïde les plus courants (et leurs liens avec le cycle menstruel)

Les troubles de la thyroïde les plus fréquents sont l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie. Il y a aussi leurs versions auto-immunes que sont respectivement la thyroïdite d’Hashimoto et la maladie de Basedow.

L’hypothyroïdie (et son lien avec le cycle menstruel)

L’hypothyroïdie est le trouble de la thyroïde le plus courant et il est plus fortement présent chez les femmes que chez les hommes. Ce trouble résulte d’une diminution pathologique de la fonction thyroïdienne ou d’une faible activité des hormones thyroïdiennes au niveau cellulaire. L’hypothyroïdie peut être auto-immune et dans ce cas elle est appelée thyroïdite d’Hashimoto. Cette maladie est provoquée par un large nombre de lymphocytes (cellules du système immunitaire) qui s’accumulent dans les tissus de la thyroïde. Ces lymphocytes produisent des anticorps qui abiment la thyroïde et l’empêchent ainsi de produire ses hormones de manière optimale.

Les symptômes de l’hypothyroïdie (dont ceux en lien avec le cycle menstruel)

Dans le visuel ci dessous, je vous ai récapitulé les principaux symptômes (liste non exhaustive) de l’hypothyroïdie. Je vous ai aussi mis en avant ceux en lien avec le cycle menstruel ou la fertilité.

L’hypothyroïdie fruste

À l’heure actuelle en France, pour qu’il y ait diagnostic d’hypothyroïdie, il faut que la TSH dépasse un certain seuil (>10 mUI/l). Or ce seuil est sujet à controverse dans le milieu médical car il ne repose sur aucun consensus scientifique. Il arrive ainsi que certains professionnels de santé puissent diagnostiquer une hypothyroïdie fruste, c’est-à-dire une hypothyroïdie subclinique avec une TSH qui est supérieure à 4 mUI/l mais qui ne dépasse pas le seuil maximal de 10 mUI/l.

La controverse du dosage de TSH

En France, le corps médical considère que la TSH est dite “normale” quand elle se situe entre 0,3 et 5 mUI/l. Ce qui veut dire que même si vous avez des symptômes cliniques d’hypothyroïdie mais que votre TSH est entre 3 et 4 mUI/l, il y a de fortes chances que votre médecin vous disent que tout va très bien. Or, il faut savoir que plusieurs études scientifiques mettent en avant un seuil plus bas. Ainsi, pour beaucoup de spécialistes, une TSH au-dessus de 3 voire 2,5 mUI/l est déjà un signe que la fonction thyroïdienne est perturbée. De même, une T4 libre et une TSH dans la norme avec une T3 libre basse indique un problème de conversion de T4 en T3 active. Et cela peut provoquer aussi des symptômes d’hypothyroïdie.

L’hyperthyroïdie (et son lien avec le cycle menstruel)

L’hyperthyroïdie est moins commune que l’hypothyroïdie. Mais c’est un trouble qui peut arriver à certaines femmes et qui peut même précéder l’hypothyroïdie. Dans le cas d’une thyroïde en hyper, la TSH est anormalement basse.

Les symptômes de l’hypothyroïdie (dont ceux en lien avec le cycle menstruel)

Voici les principaux symptômes de l’hyperthyroïdie dont ceux en lien avec le cycle menstruel et la fertilité :

La naturopathie au service de la thyroïde et du cycle menstruel

Dans un premier temps il faut savoir qu’en tant que naturopathe, je ne suis absolument pas contre le traitement médical préconisé en cas de trouble thyroïdien. Dans certains cas, cette supplémentation en hormones thyroïdiennes est nécessaire et même très importante pour la qualité de vie, l’équilibre du cycle et la fertilité. En revanche, je mets juste l’accent sur le fait qu’un taux de TSH (et même de T4 libre) dans les normes n’empêche pas de subir des symptômes d’hypothyroïdie. Aussi, il serait mieux de ne pas attendre d’avoir une TSH qui dépasse 3mU/L pour prendre soin de sa thyroïde. En effet, comme le montre ces deux visuels ci-dessous, ma lecture des bilans biologiques thyroïdiens diffère un peu de celle de la médecine conventionnelle. À titre d’information, ma lecture de naturopathe s’appuie sur celle de la docteur de renom dans la santé féminine Aviva Romm.

Exemples de conseils naturopathiques pour soutenir la fonction thyroïdienne et ainsi l’équilibre de son cycle et de sa fertilité:

  • Mettre en place une alimentation qui soutienne l’équilibre de la glycémie. Scientifiquement le lien entre troubles de la glycémie et troubles thyroïdiens est corrélé. A titre d’exemple, une personne diabétique est trois fois plus à risque de développer un trouble de la thyroïde.
  • Veillez à un apport adéquat en nutriments essentiels pour la fonction thyroïdienne (iode, tyrosine, vitamine A, E, B1, B2, B3, B6, B12, fer, sélenium, zinc et magnésium par exemple).
  • Faire la chasse aux perturbateurs endocriniens ou aux susbstances perturbant la fixation de l’iode qui peuvent se trouver dans le quotidien (chlore, fluor, PCB, bisphénol, triclosan, pilule oestroprogestative,…).
  • Envisager une éviction des aliments contenant du gluten (surtout en cas de thyroïdite d’Hashimoto diagnostiquée ou de la présence d’anticorps élevés) car cela peut faire le lit de l’inflammation chronique de bas grade et des maladies auto-immunes comme l’ont démontré des études scientifiques récentes.
  • Soutenir l’équilibre du microbiote intestinal et l’intégrité de la muqueuse intestinale.
  • Soutenir l’équilibre de la courbe physiologique du cortisol et chercher ce qui peut causer une charge allostatique.
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  • Ne pas cultiver l’apologie de la maigreur et des régimes minceur (Si l’apport énergetique est insuffisant, la thyroïde se met naturellement en mode économie d’énergie et peuvent alors apparaître des symptômes d’hypothyroïdie avec en plus des difficultés à ovuler ou des fausses-couches à répétition).

Envie de bénéficier de mon accompagnement naturopathique?

Vous voulez booster votre fertilité ou soutenir l’équilibre de votre cycle? N’hésitez pas à prendre un rdv avec moi! Vous pouvez le faire directement sur le calendrier du site en cliquant ici. Les rdv sont disponibles en ligne comme au cabinet. Au plaisir de vous accompagner vers du mieux-être et de meilleurs cycles!

Bien à vous,

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

Sources:
  • Wartofsky L., Dickey R. A. The evidence for a narrower thyrotropin reference range is compelling. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism. 2005;90(9):5483–5488. doi: 10.1210/jc.2005-0455.
  • Razvi S, Bhana S, Mrabeti S. Challenges in Interpreting Thyroid Stimulating Hormone Results in the Diagnosis of Thyroid Dysfunction. J Thyroid Res. 2019;2019:4106816. Published 2019 Sep 22. doi:10.1155/2019/4106816
  • Doufas AG, Mastorakos G. The hypothalamic-pituitary-thyroid axis and the female reproductive system. Ann N Y Acad Sci. 2000;900:65-76. doi: 10.1111/j.1749-6632.2000.tb06217.x. PMID: 10818393.
  • Kadiyala R, Peter R, Okosieme OE. Thyroid dysfunction in patients with diabetes: clinical implications and screening strategies. Int J Clin Pract. 2010 Jul;64(8):1130-9. doi: 10.1111/j.1742-1241.2010.02376.x
  • Krysiak R, Szkróbka W, Okopień B. The Effect of Gluten-Free Diet on Thyroid Autoimmunity in Drug-Naïve Women with Hashimoto’s Thyroiditis: A Pilot Study. Exp Clin Endocrinol Diabetes. 2019 Jul;127(7):417-422. doi: 10.1055/a-0653-7108. Epub 2018 Jul 30. PMID: 30060266.
  • Lerner A, Shoenfeld Y, Matthias T. Adverse effects of gluten ingestion and advantages of gluten withdrawal in nonceliac autoimmune disease. Nutr Rev. 2017 Dec 1;75(12):1046-1058. doi: 10.1093/nutrit/nux054. PMID: 29202198.
  • Dr Aviva Romm. (2017). The Adrenal Thyroid Revolution. Editions Harper One.
Conseil santé, Cycle féminin, Cycle menstruel, Equilibre hormonal

Ovulation signe de santé

L’ovulation, signe de fertilité mais aussi de santé

L’ovulation, c’est bon pour la santé. Ovuler régulièrement de la puberté à la ménopause n’est pas qu’un signe de fertilité, c’est avant tout un signe d’équilibre de santé, d’équilibre hormonal global. L’ovulation régulière prévient même de nombreuses maladies souvent associées aujourd’hui à la ménopause. Si bien que l’Académie Américaine de Pédiatrie et l’Université Américaine d’Obstétrique et de Gynécologie (ACOG) proposent d’inclure l’observation du cycle menstruel dans les signes vitaux pour évaluer l’état de santé général.

Les femmes bénéficient de 35 à 40 années de cycles ovulatoires, pas uniquement pour leur fertilité mais aussi pour prévenir de l’ostéoporose, de l’AVC, d’Alzheimer, des maladies cardiaques et du cancer du sein.

Dr Jerilynn Prior

Que disent les recherches scientifiques?

L’endocrinologue Dr Jerilynn Prior est la première spécialiste de santé à avoir effectué de nombreuses recherches qui ont prouvé qu’une ovulation régulière est gage de santé actuelle et futur. Voici ce que ses études et recherches ont démontré en quelques points clés :

L’ovulation est bonne pour la santé des os

Si les œstrogènes sont aujourd’hui largement reconnus par la communauté scientifique pour leur rôle dans la santé osseuse, la progestérone naturelle que l’on produit après l’ovulation ne l’est pas encore à sa juste valeur. Or des études ont prouvé non seulement que notre production endogène de progestérone permet la construction et le maintien d’os solides durant nos années fertiles mais aussi prévient la perte de densification osseuse liée à la ménopause. Même un seul cycle anovulatoire fait perdre de la densité osseuse. La progestérone produite grâce à l’ovulation est donc une hormone critique dans la santé osseuse.

L’ovulation est bonne pour prévenir du cancer du sein

La progestérone produite suite à l’ovulation rend les cellules mammaires plus matures et moins à risques de causer un cancer. C’est aussi pourquoi les grossesses font baisser le risque du cancer du sein. Le corps produit de forts taux de progestérone pendant la grossesse.

L’ovulation est bonne pour la santé cardiovasculaire

La progestérone produite suite à l’ovulation est anti-inflammatoire, augmente le métabolisme et améliore la fluidité du sang contrairement aux œstrogènes qui en excès favorisent les caillots sanguins. Les progestatifs de synthèse n’ont pas ces effets.

L’ovulation pour la santé cérébrale

Mais il faut aussi savoir que la progestérone est neuroprotectrice, elle protège par exemple de la maladie d’Alzheimer. Ainsi ovuler régulièrement et produire ainsi de la progestérone chaque cycle est bon pour notre santé cérébrale actuelle et futur.

L’ovulation pour l’équilibre hormonal

Outre tous ces effets protecteurs sur notre santé, l’ovulation est signe aussi d’équilibre hormonal. Une étude de 2017 intitulée “Ovulation, signe de santé” a mis en évidence l’absence d’ovulation comme étant le signe de beaucoup de nombreuses pathologies comme le SOPK (Syndrome des ovaires polykystiques), l’hypothyroïdie, les tumeurs de l’hypophyse… Elle conclut que savoir s’il y a ovulation régulière devrait être pris en compte comme un outil puissant par les personnes menstruées et le corps médical pour évaluer l’équilibre de santé.

Conclusion

Somme toute, voici pourquoi l’ovulation n’est pas qu’un processus naturel dont on devrait ne se soucier uniquement que s’il y a désir de grossesse. Parce que l’ovulation, c’est avant tout bon pour la santé. Et sachez que sauf exception, l’ovulation est supprimée totalement ou inhibée sous contraceptifs hormonaux. Il n’y a que le stérilet au cuivre et la méthode de la Symptothermie Moderne qui n’entravent pas du tout l’ovulation. Si vous désirez savoir ce qui peut nuire à l’ovulation, n’hésitez pas à lire mon article “Qu’est-ce qui peut nuire à l’ovulation?“.

Besoin d’aide?

Vous aimeriez savoir si vous ovulez régulièrement autrement qu’avec des tests d’ovulation? La Symptothermie est une méthode qui permet de le faire naturellement grâce à la prise de température au réveil. Un seul rdv avec moi en tant que conseillère de la méthode suffit pour vous apprendre tout ce qu’il faut savoir pour observer vos cycles finement et savoir objectivement si vous ovulez (sauf si c’est dans un but contraceptif, auquel cas il faudra plus d’un rdv pour s’assurer de la rigueur d’application de la méthode). Aussi, en tant que naturopathe, je suis aussi à votre disposition pour vous apprendre comment vous pouvez promouvoir naturellement l’ovulation par la mise en place d’une hygiène de vie adaptée à votre profil et vos valeurs.

La prise de rdv est possible directement sur le site à la page “Rdv en ligne“. Les rdv sont disponibles en ligne comme au cabinet.

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

Sources :

  • Committee Opinion No. 651 Summary: Menstruation in Girls and Adolescents: Using the Menstrual Cycle as a Vital Sign. Obstet Gynecol. 2015 Dec;126(6):1328. doi: 10.1097/AOG.0000000000001210. PMID: 26595581.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and Bone Health, Originally published April 2009, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and Breast Health, Originally published July 2009, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and The Heart, Originally published February 2010, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Singh M, Su C. Progesterone and neuroprotection. Horm Behav. 2013;63(2):284-290. doi:10.1016/j.yhbeh.2012.06.003.
  • Vigil P, Lyon C, Flores B, Rioseco H, Serrano F. Ovulation, a sign of health. Linacre Q. 2017 Nov;84(4):343-355. doi: 10.1080/00243639.2017.1394053. Epub 2017 Nov 27. PMID: 29255329; PMCID: PMC5730019.
Cycle féminin, Cycle menstruel, Equilibre hormonal

Progestérone versus progestatifs

A ce jour, la confusion entre progestatifs et progestérone est souvent faite. Pourtant, les progestatifs et la progestérone ne sont pas à cofondre. D’abord parce que les progestatifs sont des molécules de synthèse. Ils sont créés artificiellement pour les contraceptifs hormonaux ou le traitement hormonal substitutif de la ménopause. Ensuite parce que la progestérone est produite naturellement. En effet elle est surtout produite en quantité chez les femmes (ou personnes menstruées) après l’ovulation et pendant la grossesse. Mais, elle est aussi produite en petite quantité naturellement au niveau de nos glandes surrénales à tout âge et peu importe notre sexe.

Progestérone et progestatifs c’est pareil pour notre santé?

Tout d’abord sachez que, notre progestérone naturelle a des bénéfices pour notre santé globale qui vont bien au-delà du maintien à terme d’une grossesse. En revanche, les progestatifs n’ont pas ces effets. Effectivement, la structure chimique des progestatifs est différente de celle de la progestérone naturelle. C’est pour cela que leurs interactions avec nos récepteurs hormonaux sont différentes et n’ont pas le même impact sur notre santé.

Les progestatifs androgéniques

Notons aussi qu’il y a plusieurs types de progestatifs alors qu’il n’y a qu’une progestérone naturelle. D’autre part, sachez que les progestatifs utilisés dans les pilules micro-dosées et les stérilets hormonaux sont androgéniques. C’est-à-dire qu’ils sont issus de la testostérone.

Comme vous le voyez sur ce schéma ci-dessus, le progestatif lévonorgestrel ressemble davantage à la testostérone qu’à la progestérone. C’est pourquoi ce progestatif a un fort potentiel androgénique. C’est-à-dire qu’il peut causer des effets secondaires comme de l’acné ou une augmentation de la pilosité par exemple.

Différences fondamentales avec la progestérone

Les différences fondamentales entre les progestatifs de synthèse comme le lévonorgestrel et la progestérone naturelle sont multiples. Je vous les ai réunies dans ce tableau ci dessous :

Différences entre progestatifs et progestérone

Comme vous pouvez le constater, la progestérone a des effets bénéfiques sur notre santé globale que n’ont pas les progestatifs. Partant de ce fait, on peut conclure que notre production de progestérone naturelle est bonne pour la santé. Somme toute, sachez qu’une ovulation régulière permet de produire de la progestérone en quantité. Aussi, n’hésitez pas à lire mon article “Pourquoi ovuler c’est bon pour la santé” si vous désirez en savoir plus.

Besoin d’un rdv pour soutenir votre santé hormonale?

Vous désirez apprendre la Symptothermie pour observer à chaque cycle de manière naturelle et rigoureuse si vous ovulez bel et bien? Ou alors vous désirez être accompagné(e) pour rééquilibrer votre cycle menstruel au naturel grâce à la naturopathie? N’hésitez pas à prendre rdv avec moi, je suis formée et parée pour vous aider!

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

Sources :

  • Mario Barbagallo, Ligia J. Dominguez, Giuseppe Licata, Jie Shan, Li Bing, Edward Karpinski, Peter K. T. Pang, and Lawrence M. Resnick. Vascular Effects of Progesterone, Role of Cellular Calcium Regulation, Originally published1 Jan 2001https://doi.org/10.1161/01.HYP.37.1.142, Hypertension. 2001;37:142–147.
  • Dal’Ava N, Bahamondes L, Bahamondes MV, de Oliveira Santos A, Monteiro I. Body weight and composition in users of levonorgestrel-releasing intrauterine system. Contraception. 2012 Oct;86(4):350-3. doi: 10.1016/j.contraception.2012.01.017. Epub 2012 Mar 23. PMID: 22445431.
  • Napolitano A, Zanin R, Palma F, Romani C, Grandi G, Di Carlo C, Cagnacci A. Body composition and resting metabolic rate of perimenopausal women using continuous progestogen contraception. Eur J Contracept Reprod Health Care. 2016;21(2):168-75. doi: 10.3109/13625187.2015.1079610. Epub 2015 Aug 25. PMID: 26305596.
  • Linn ES. Clinical significance of the androgenicity of progestins in hormonal therapy in women. Clin Ther. 1990 Sep-Oct;12(5):447-55. PMID: 2268868.
  • Lieberman A, Curtis L. In Defense of Progesterone: A Review of the Literature. Alternative Therapies in Health and Medicine. 2017 Nov;23(6):24-32.
  • Asi N, Mohammed K, Haydour Q, et al. Progesterone vs. synthetic progestins and the risk of breast cancer: a systematic review and meta-analysis. Syst Rev. 2016;5(1):121. Published 2016 Jul 26. doi:10.1186/s13643-016-0294-5
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and Bone Health, Originally published April 2009, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and Breast Health, Originally published July 2009, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and The Heart, Originally published February 2010, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
Cycle féminin, Cycle menstruel, Equilibre hormonal

Contraception et santé, Mirena ou Microval

Le choix de contraception est aussi une question de santé. La pilule Microval® et le stérilet Mirena® sont toutes deux des contraceptions composées uniquement du progestatif lévonorgestrel. Sont-elles des contraceptions parfaites pour la santé?

Mirena et Microval, contraception et ovulation

Dans l’article du blog précédent “Est-ce qu’on ovule sous pilule?“, je vous expliquais qu’avec les pilules micro-progestatives au lévonorgestrel comme Microval®, il y a 40% de chances que votre corps puisse continuer d’ovuler sans rien retirer à l’efficacité contraceptive. Sachez que pour le stérilet hormonal au lévonorgestrel comme Mirena® , la capacité d’ovuler est encore plus préservée. Une étude a en effet prouvé que si la première année suivant la pose de ce stérilet, l’ovulation est supprimée dans 85% des cycles, elle ne l’est que de 15% dans les cycles des années suivantes. Ces contraceptions sont elles donc bénéfiques pour la santé?

Ovulation, santé et contraception

Pour rappel, l’ovulation est bénéfique pour la santé et ne se réduit pas qu’à son rôle dans la fertilité. En effet, l’estradiol et la progestérone que l’on produit de manière équilibrée dans un cycle ovulatoire sont bénéfiques pour la peau, les cheveux, l’équilibre de la glycémie, le métabolisme, la thyroïde… Si vous désirez en savoir plus, n’hésitez pas à lire mon article “Ovulation signe de santé“. Partant de ce constat, une contraception qui préserve l’ovulation est meilleure pour la santé.

Mais alors, si ces pilules et ce stérilet peuvent laisser possible l’ovulation, sont-il la panacée pour allier contraception et santé?

Mirena et Microval contraception santé ?

Non, car la pilule comme Microval® ou le stérilet Mirena® sont avant tout un concentré de progestatif de synthèse, ici le lévonorgestrel. Et bien que les progestatifs de synthèse aient pour but de reproduire l’effet biologique de la progestérone naturelle endogène, aucun ne reproduit exactement tous les effets biologiques de l’hormone naturelle. De plus, le lévonorgestrel est en fait issu de la testostérone. Il a donc un fort effet androgénique alors que notre progestérone a l’effet inverse, en plus d’être un anti-inflammatoire naturel.

Effets secondaires sur la santé de ces contraceptions

La conséquence possible de ces contraceptions? Des effets secondaires symptomatiques d’hyperandrogénie chez la femme comme de l’acné, de l’alopécie (perte de cheveux) ou encore de l’hirsutisme. Les autres effets indésirables répertoriés vont de la formation de kystes ovariens à la dépression en passant par l’anxiété accrue. Mais aussi, pour ce qui est du stérilet, des risques d’infections vaginales comme des mycoses à répétition par déséquilibre de la flore vaginale.

Conclusion

Il faut savoir qu’aucun contraceptif n’est jamais sans risques ou effets secondaires. C’est pourquoi je me suis formée à la Symptothermie qui est une méthode naturelle d’auto-observation fine, rigoureuse et objective du cycle menstruel naturel pour définir la période fertile, d’abord par choix personnel puis par envie de transmettre. Cette méthode peut allier contraception et santé. En tant que naturopathe et conseillère de cette méthode, je suis à votre disposition pour vous apprendre à équilibrer votre cycle au naturel et gérer votre fertilité sans risque d’effets secondaires nocifs pour la santé, si vous le désirez. Pour en savoir plus sur la Symptothermie, n’hésitez pas à lire mon article “La Symptothermie c’est quoi?“.

Envie d’apprendre la Symptothermie ?

Vous pouvez prendre rdv directement via le site à la page “Prendre RDV“. Les rdv sont disponibles en ligne comme au cabinet.

Prenez bien soin de vous,

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

Sources :

  • Kailasam C, Cahill D. Review of the safety, efficacy and patient acceptability of the levonorgestrel-releasing intrauterine system. Patient Prefer Adherence. 2008;2:293-302. Published 2008 Feb 2. doi:10.2147/ppa.s3464
  • Jenna Janiga Lullo, Elizabeth Ethington, Ashish Arshanapalli, Jeave Reserva, Angela Jiang, William Adams, Scott Graziano, Rebecca Tung, Incidence of androgenic dermatologic side effects following placement of a levonorgestrel intrauterine device for menorrhagia: A survey-based study, Journal of the American Academy of Dermatology, Volume 79, Issue 2, 2018, Pages 364-365, ISSN 0190-9622, https://doi.org/10.1016/j.jaad.2017.12.051.
  • Vrettakos C, Bajaj T. Levonorgestrel. [Updated 2020 May 30]. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2020 Jan-. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK539737/
  • Skovlund CW, Mørch LS, Kessing LV, Lidegaard Ø. Association of Hormonal Contraception With Depression. JAMA Psychiatry. 2016 Nov 1;73(11):1154-1162. doi: 10.1001/jamapsychiatry.2016.2387. Erratum in: JAMA Psychiatry. 2017 Jul 1;74(7):764. PMID: 27680324.
  • Donders GGG, Bellen G, Ruban K, Van Bulck B. Short- and long-term influence of the levonorgestrel-releasing intrauterine system (Mirena®) on vaginal microbiota and Candida. J Med Microbiol. 2018 Mar;67(3):308-313. doi: 10.1099/jmm.0.000657. Epub 2018 Jan 29. PMID: 29458551.
Cycle féminin, Cycle menstruel, Equilibre hormonal

Ovulation douloureuse

L’ovulation est un phénomène physiologique extraordinaire sous-estimé. Chaque mois, le corps d’une personne menstruée a cette capacité incroyable de mûrir la cellule la plus grosse de tous corps humains confondus en l’espace de 2 à 3 semaines! Mais l’ovulation est-elle censée être douloureuse?

Mais l’ovulation est-elle censée faire mal?

Ovulation douloureuse, c’est normal?

Environ 40% des femmes qui ovulent avouent ressentir une douleur au moment où elles pensent ovuler à chaque cycle ou seulement quelques fois. Pour certaines c’est fugace et pour d’autres cela peut durer plusieurs jours même. Cette douleur en terme médical, on l’appelle le Mittelschmerz. C’est un mot emprunté à la langue allemande qui peut être traduit par “douleur à mi-cycle”.

La douleur peut être décrite comme tolérable ou trop intense et prend source dans une des fausses iliaques (gauche ou droite) où se situent les ovaires. Il est important de consulter un(e) médecin en cas de forte douleur pour écarter tout diagnostique différentiel (appendicite, kyste, endométriose, infection urinaire…). Autrement, si toute pathologie est écartée, le Mittelschmerz ou douleur d’ovulation n’inquiète pas le corps médical.

Ovulation douloureuse, pourquoi?

D’un point de vue naturopathique cependant, le Mittelschmerz est un indice de déséquilibre. En effet, toute douleur est considérée comme un signal envoyé par le corps car physiologiquement, l’ovulation n’est pas censée faire mal, tout comme les règles par ailleurs. Ces douleurs sont communes certes, mais ne sont pas une fatalité pour autant. Car oui, il est possible d’adapter son hygiène de vie pour vivre des ovulations et des règles au naturel plus douces et même sans douleurs.

Qu’est-ce qui provoque le Mittelschmerz alors si ce n’est pas normal?

Ovulation douloureuse et prostaglandines

Depuis les années 80, les études tentent de trouver la cause de ces douleurs, incriminant la distorsion ou la rupture du follicule ou l’irritation de la cavité pelvienne par le fluide folliculaire et parlant quelque fois de prostaglandines. En 2020, la cause du Mittelschmerz est corrélée de manière beaucoup plus claire aux prostaglandines (comme les douleurs de règles des dysménorrhées primaires d’ailleurs).

Les prostaglandines c’est quoi?

Les prosta-machin quoi? Les prostaglandines sont des pseudo-hormones, elles sont dérivées d’acides gras et sont impliquées dans tous les processus inflammatoires dont l’ovulation et les menstruations font partie. Car oui la rupture du follicule qui contient l’ovocyte (ovulation) ou la desquamation de l’endomètre (menstruation) sont des événements inflammatoires tout à fait physiologiques. Pour rappel, l’inflammation à la base est un mécanisme vital de survie pour réparer les tissus lésés.

Prostaglandines en cause dans l’ovulation douloureuse

Il y a plusieurs prostaglandines qui entrent en jeu dans l’ovulation et les menstruations. Les principales sont la PGE2 et la PGF2alpha. Quand l’ovulation ou les règles font mal, c’est que la quantité et les ratios sont en déséquilibre. Des études ont prouvés qu’un taux trop important de ces prostaglandines est en cause dans le Mittelschmerz et les dysménorrhées primaires car elles provoquent trop de contractions. D’ailleurs, sachez que les médicaments qui déclenchent l’avortement ou la grossesse à terme contiennent tous deux ces prostaglandines.

Comment éviter que ces prostaglandines soient trop présentes et causent des douleurs?

Ovulation douloureuse, la naturopathie peut-elle aider?

Oui la naturopathie peut aider. En tant que naturopathe, je peux vous aider à mettre en place une hygiène de vie qui ne fassent pas le lit de l’inflammation. D’abord, je vais vous expliquer tout ce qui peut causer de l’inflammation chronique de bas grade. Ensuite, je vais pouvoir vous aider à mettre l’accent sur tout ce qui est anti-inflammatoire dans votre assiette comme dans vos habitudes de vie.

Besoin d’un rdv naturopathique?

Envie d’être accompagné(e) pour pouvoir vivre des ovulations et/ou des règles sans douleurs? N’hésitez pas à prendre rdv sur le calendrier du site à l’onglet “rdv en ligne“. Les rdv sont possibles en ligne comme au cabinet.

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot,

Sources:

  • Clark, K, Myatt, L, Glob. libr. women’s med. (ISSN: 1756-2228) 2008; DOI 10.3843/GLOWM.10314
  • Brott NR, Le JK. Mittelschmerz. [Updated 2020 Jul 10]. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2020 Jan-. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK549822/
Cycle féminin, Cycle menstruel

La pilule et le cancer du sein

Cancer du sein, première cause du décès chez les femmes

C’est le mois d’octobre, la prévention contre le cancer du sein bat son plein. Quand on sait que c’est le cancer le plus fréquent et qu’il représente la première cause de décès chez les femmes, on ne peut qu’être en faveur de toute action de prévention en vue de maximiser les chances d’éviter à n’importe quelle personne de vivre cette maladie et d’en mourir. Pourtant la prévention ne se réduit pas au dépistage. En effet, la prévention primaire pour rappel, c’est avant tout diminuer les causes et les facteurs de risques dans l’hygiène de vie.

Saviez-vous que la pilule contraceptive est un facteur de risque du cancer du sein?

La pilule est un facteur de risque du cancer du sein

Si le cancer du sein est une maladie multi-factorielle, il me semblait important de vous rappeler aujourd’hui que la pilule contraceptive fait partie des facteurs de risque. Pourquoi? Parce que ce risque est bien souvent minimisé si ce n’est tû. Alors que de nombreuses études ont bel et bien prouvé son existence. Les arguments pour minimiser le risque cancérogène des pilules contraceptives se basent sur le ratio bénéfices/risques. Ainsi le risque, même s’il existe, est jugé minime par rapport aux bénéfices de contrôle des naissances et de baisse du risque de développer un cancer des ovaires et de l’utérus. Sachez que la pilule est aussi un facteur de risque des maladies cardio-vasculaires et du cancer du foie et du col de l’utérus sinon. C’est à se demander si l’on doit choisir entre le cancer du sein ou d’autres maladies mortelles en fait pas vrai?

Etudes scientifiques sur le lien entre pilule et cancer du sein

Il me semblait important de rappeler que l’augmentation de l’incidence du cancer du sein coïncide avec l’avènement de la prise généralisée de la pilule contraceptive. De même, l’incidence du cancer du sein est six fois plus importante que celles du cancer des ovaires et de l’utérus confondus. C’est le cancer le plus fréquent, ne devrait-on pas dès lors s’attarder sur tous ses facteurs de risques? Depuis les années 80, des études ne cessent de démontrer les effets cancérigènes de la pilule contraceptive. Pourquoi ne sont-elles alors pas mises en lumière?

De nombreuses études scientifiques ont démontré le lien entre pilule et cancer du sein.

Ce que les études disent sur le sujet

Laissez-moi vous faire un petit résumé de ce que ces études en questions ont prouvé au fil des années (vous trouverez les sources en fin d’article):

  • Les jeunes femmes qui utilisent la pilule avant de tomber enceinte ont un risque élevé de développer un cancer du sein. D’autant plus si la prise dure plus de quatre ans avant la première ou l’unique grossesse.
  • L’association entre cancer du sein et pilule contraceptive augmentent avec le nombre d’années de prise de pilule. Le risque est de plus en plus élevé avec les années de prise qui s’accumulent.
  • Les femmes qui ont pris la pilule et qui en plus prennent un traitement hormonal substitutif à la ménopause sont plus à risque de développer un cancer du sein.
  • Les pilules combinées comme les pilules à progestatifs sont des facteurs de risques, même s’il y a aujourd’hui plus d’études qui incriminent les pilules combinées.
  • Le Centre International de Recherches sur le Cancer (CIRC) a classé les pilules combinées (œstroprogestatives) comme des cancérigènes de classe 1.
source: extrait du tableau de classification du CIRC par localisations cancéreuses du site http://www.cancer-environnement.fr

Pilule et cellules mammaires en développement

Si les risques cancérogènes du traitement hormonal substitutif de la ménopause sont aujourd’hui plus communiqués et admis, les risques cancérogènes des pilules contraceptives ne le sont pas vraiment. Pourtant les tissus mammaires en plein développement des jeunes filles après leur ménarche (premières règles) sont très sensibles aux effets des cancérogènes. Si la ou les grossesses sont reconnus comme protection contre le cancer du sein c’est aussi parce que durant la grossesse, les cellules mammaires continuent de se développer grâce à la production endogène de progestérone. La prise de pilule a certes des avantages, mais elle n’est pas sans risques et il me semblait important de le rappeler en ce mois d’octobre rose.

Alternatives à la pilules

Il y a d’autres solutions que la pilule contraceptive ou les hormones de synthèse pour éviter les grossesses non désirées. Les jeunes filles peuvent apprendre comment fonctionne leur cycle et ne sont pas obligées de risquer le cancer du sein. La symptothermie c’est fait pour ça par exemple. De même, en naturopathie, l’éducation de santé est au coeur de la prévention primaire, il est possible d’apprendre comment prendre soin de soi au quotidien selon ses valeurs et ses possibilités. Si désirez en apprendre plus sur la Symptothermie, n’hésitez pas à lire mon article “La Symptothermie c’est quoi?“.

Envie d’apprendre la symptothermie?

Que ce soit pour la santé et l’éducation de vos filles ou pour apprendre comment gérer votre fertilité sans hormones de synthèse et sans peur constante de tomber enceinte, n’hésitez pas à prendre rdv, je serais honorée de pouvoir vous accompagner. La prise de rdv peut se faire directement sur le site à la page “Rdv en ligne“. Les rdv sont possibles en ligne comme au cabinet.

Margot-Hélène Piquenot,

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Sources:
  • V. Cogliano et al., “Carcinogenic- ity of Combined Oestrogen-Progestagen Contraceptives and Menopausal Treat- ment,” IARC Monograph Working Group, Lancet Oncology 6 (2005): 552–554
  • “Risk of Idioipathic Cardiovascular Death and Nonfatal Venous Throm- boembolism in Women Using Oral Contraceptives with Differing Progestagen Components,” Lancet 346 (1995): 1589–1593
  • E. White et al., “Breast Cancer Among Young U.S. Women in Relation to Oral Contraceptive Use,” Journal of the National Cancer Institute 86 (1994): 505–514
  • “A Case- Control Study of Oral Contraceptive Use and Incident Breast Cancer,” American Journal of Epidemiology 169 (2009): 473–479; C. Sweeney et al.
  • “Risk Factors for Breast Cancer Among Young Women in Southern Iran,” International Journal of Cancer 129 (2011)
  • L. Rushton and D.R. Jones, “Oral Contra- ceptive Use and Breast Cancer Risk: A Meta-analysis of Variations with Age at Diagnosis, Parity and Total Duration of Oral Contraceptive Use,” British Journal of Obstetrics and Gynecology 99 (1992): 239–246
  • “Oral Contraceptives and Breast Cancer. Review and Meta-analysis,” Cancer 66 (1990): 2253–2263; E. Lund et al., “Hormone Replacement Therapy and Breast Cancer in Former Users of Oral Contraceptives: The Norwegian Women and Cancer Study,” International Journal of Cancer 121 (2007)
  • “The IARC Commitment to Cancer Prevention: The Example of Papillomavirus and Cervical Cancer,” Recent Results Cancer Research 166 (2005): 277–297
  • Cogliano et al., “Carcinogenicity of Combined Oestrogen-Progestagen Con- traceptives and Menopausal Treatment”
  • R. Sitruk-Ware, “Side Effects of Third Generation Progestins,” Contraception, Fertilité, Sexualité 21 (1993): 295–300
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  • P.A. Wingo et al., “Age-Specific Differences in the Relationship between Oral Contraceptive Use and Breast Cancer,” Cancer 71 (1993): 1506–1517
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  • Rebecca Peck & Charles Norris (2012) Significant Risks of Oral Contraceptives (OCPs): Why This Drug Class Should Not Be Included in a Preventive Care Mandate, The Linacre Quarterly, 79:1, 41-56