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Cycle féminin, Cycle menstruel

5 bonnes raisons d’apprendre la Symptothermie

En dehors de permettre d’éviter OU de favoriser une grossesse, la Symptothermie est une méthode d’observation du cycle aux nombreux bénéfices. Dans cet article, je vous partage 5 bonnes raisons d’apprendre la Symptothermie.

Bonne raison 1: Pour mieux connaitre votre corps

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Apprendre la Symptothermie, c’est d’abord apprendre comment fonctionne votre corps menstrué. La symptothermie vous permet de mieux connaitre votre cycle menstruel et votre fertilité. Oubliez les mythes de la fertilité H24 et de l’ovulation obligatoire en milieu de cycle ou à J14. Apprenez ce qu’est le fluide cervical et l’influence de la progestérone sur votre métabolisme. Reconnectez-vous à votre corps et observez ce qui l’impacte et peut empêcher ou retarder l’ovulation. Vous pouvez même repérer votre phase fertile avec efficacité peu importe que vous ayez des cycles réguliers ou irréguliers.

Bonne raison 2: Pour repérer quand vous êtes fertile

Si jamais vous pensiez que nous sommes fertiles tous les jours du cycle, sachez que c’est faux. Nous avons une période fertile de physiologiquement quelques jours par cycle seulement et la symptothermie permet de la repérer. Comment? En apprenant entre autres à repérer et observer votre fluide cervical. Puis en apprenant à fermer votre “fenêtre de fertilité”. Autrement dit, en ne se fiant pas à un calcul de jours sur le calendrier ou à un algorithme d’une application de suivi de cycle… Car, encore une fois, non vous n’ovulez pas forcément au milieu de votre cycle. Et surtout, cela peut même varier d’un cycle à l’autre selon les aléas de la vie et la qualité de l’hygiène de vie!

Bonne raison 3: Pour savoir exactement dans quelle phase du cycle vous êtes

Pratiquer la symptothermie permet de vous repérer dans votre cycle. Ceci est un plus car les fluctuations hormonales du cycle colorent l’expérience de vie différemment selon les phases du cycle. Savoir dans quelle phase du cycle vous êtes peut vous permettre de mieux adapter votre façon de travailler ou même votre liste de courses entre autres. Par exemple en phase folliculaire, vous pouvez vous sentir hyper disponible et riche d’idées et d’initiatives pour lancer des projets pro en groupe alors qu’en phase lutéale, vous pouvez ressentir que votre focus se tourne plutôt du coté de votre foyer ou de l’achèvement de projets en solo. Savoir vous repérer exactement dans votre cycle peut être d’une grande aide pour vous faciliter la vie et apprendre à prendre soin de vous en fonction de la phase du cycle dans laquelle vous êtes.

Bonne raison 4: Pour prendre soin de vous

En observant vos cycles grâce à la Symptothermie, vous pourrez observer:

  • la durée de vos phases
  • la durée et l’abondance de vos saignements
  • si vous avez des symptômes cycliques
  • la valeur et la constance de vos températures basales
  • savoir si vous ovulez régulièrement
  • l’impact de votre hygiène de vie sur vos cycles

Autant d’indications qui vous donnent des informations sur votre équilibre de santé. Prenez ainsi en considération l’importance de votre hygiène de vie sur l’équilibre de vos cycles, votre fertilité et votre santé. Prenez soin de vous grâce aux feedbacks que vous donnent votre corps à l’aide de la Symptothermie.

Bonne raison 5: Pour checker votre santé

Le cycle menstruel est considéré comme un signe vital aujourd’hui. L’observer permet d’évaluer votre état de santé général. Par exemple, des températures basales en dents de scie peuvent être le signe d’une charge allostatique (stress physique ou psychologique puissance mille). Des températures basales trop basses peuvent signaler une fonction thyroïdienne en économie d’énergie. Des températures qui ne restent pas constamment hautes plus de 10 jours une fois l’ovulation passée peuvent indiquer un manque de progestérone. Une absence de plateau haut même avec saignements cycliques réguliers peut indiquer la présence récurrente de cycles anovulatoires. Besoin de faire un test hormonal en progestérone? Vous saurez si J21 est vraiment le bon jour pour vous! Oui, la symptothermie peut être un véritable atout pour surveiller votre santé durant vos années fertiles.

Envie d’apprendre la Symptothermie avec moi?

N’hésitez pas à prendre rdv ici. Les consultations durent entre 1H et 1H30 et sont disponibles au cabinet comme en visio. J’ai hâte de pouvoir être là pour vous!

Margot-Hélène Piquenot, votre naturopathe et conseillère en Symptothermie certifiée et passionnée

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Cycle féminin, Cycle menstruel

Comment connaitre son cycle menstruel?

Savoir observer son cycle c’est savoir comment connaitre son cycle menstruel. C’est apprendre à mieux se connaitre tout court. Dès les premières règles, les fluctuations hormonales du cycle colorent l’expérience de vie différemment d’avant la puberté. Parce qu’en vérité, avoir un cycle menstruel, ce n’est pas qu’avoir un corps prêt à enfanter.

Ton cycle colore ta vie selon ses fluctuations hormonales

Avoir un cycle menstruel c’est avoir un corps rythmé par des fluctuations hormonales qui se produisent sur plusieurs semaines. Ces fluctuations hormonales colorent l’expérience de vie différemment selon les phases du cycle. Elles impactent l’appétit, la créativité, l’activité cérébrale, le niveau d’énergie, la libido, l’envie de socialiser, de tester des nouvelles choses, de sortir du canapé ou d’y rester, de travailler en équipe ou plutôt en solo… Il est même possible de diviser le cycle en plusieurs phases (autres que seulement celles apprises en bio comme la phase folliculaire et la phase lutéale uniquement). Parce qu’en fait, il est normal de se sentir différemment selon là où tu te trouves dans ton cycle.

Les fluctuations hormonales et les phases du cycle

Le cycle menstruel, schéma tous droits réservés de Margot-Hélène Piquenot

D’un point de vue biologique, le cycle est découpé en 2 phases majeures (folliculaire et lutéale) séparées par l’ovulation. Mais pour illustrer les changements que tu peux être amené.e à vivre au cours de ton cycle, j’ai consciemment segmenté le cycle menstruel en 5 phases : menstruelle, folliculaire, ovulatoire, lutéale et prémenstruelle, comme tu peux le voir sur le schéma que j’ai fait ci-dessus. J’ai aussi plutôt mis en avant les fluctuations en œstrogènes et progestérone car ce sont les fluctuations de ces hormones en particulier qui colorent ton expérience de vie différemment. Tu peux lire les slides ci-dessous si tu veux un petit résumé de chaque phase.

Comment connaitre ton cycle menstruel et savoir exactement dans quelle phase tu es?

Sûrement pas en comptant les jours sur ton calendrier ou en te fiant à une application qui te prédit quand tu es fertile! Car non, tu n’ovules pas forcément au milieu de ton cycle et compter les jours ne peut pas te dire dans quelle phase tu es. Mais comment faire alors? En testant tes hormones? Non, il y a plus simple : en pratiquant une MOC. Une quoi?! Une Méthode d’Observation du Cycle. Comme la Symptothermie par exemple. En fait cela te permet d’apprendre à vraiment connaitre ton corps et repérer tes biomarqueurs de fertilité. Et ça, c’est tout bonus pour savoir au jour le jour dans quelle phase tu es exactement sans avoir à supposer ou te faire berner par un algorithme!

Envie d’apprendre la Symptothermie avec moi pour connaitre ton cycle menstruel?

Si tu veux plus d’info sur la Sympto, n’hésite pas à aller lire mon article “La Sympto c’est quoi?“. Et si tu souhaites directement prendre rdv, tu peux choisir toi-même ton créneau selon tes disponibilités via le calendrier ici.

Votre naturopathe et conseillère en Symptothermie certifiée,

Margot-Hélène Piquenot

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Cycle féminin, Cycle menstruel, Equilibre hormonal

Les super-pouvoirs de l’ovulation pour votre santé

La vraie star du cycle menstruel c’est elle : l’ovulation. Sans elle pas de véritables règles, ni de production ovarienne de progestérone (ni même parfois assez d’œstrogènes). Sans elle, pas d’atouts santé du cycle menstruel naturel pendant nos années fertiles et même au-delà, durant notre ménopause.

Un vrai cycle menstruel est un cycle ovulatoire

graphic photo of a woman s reproductive system

Le cycle menstruel ce n’est pas que les règles, non. Un cycle menstruel est en fait composé d’une phase folliculaire des règles jusqu’à l’ovulation et d’une phase lutéale de l’ovulation à la veille des prochaines règles. En vérité, il n’y a pas de règles sans ovulation. Tous saignements qui interviennent au cours d’un cycle sans ovulation résulte soit d’un cycle anovulatoire, soit d’une privation d’hormones de synthèse (quand on prend la pilule par exemple). Les saignements de cycle anovulatoire s’appellent saignements intermenstruels ou saignements utérins dysfonctionnels. Les saignements cycliques sous pilule sont appelés saignements de privation.

L’ovulation, une livraison naturelle d’œstrogènes et de progestérone en équilibre

Comme vous pouvez le voir sur ce schéma ci-dessus, le cycle menstruel naturel en équilibre est composé de fluctuations hormonales. À partir du premier jour de règles, nos ovaires produisent des œstrogènes de manière croissante jusqu’à l’ovulation. Puis, grâce à l’ovulation, nous produisons de la progestérone en grosse quantité qui s’épuise petit à petit les jours qui précèdent nos prochaines règles. Sans ovulation, nous ne produisons pas de progestérone.

À savoir : il n’y a pas de progestérone dans la pilule, les progestatifs de synthèse n’ont rien à voir avec notre progestérone naturelle. Voir mon article “Progestérone versus progestatifs” pour plus d’info.

Les super-pouvoirs santé de l’ovulation

Notre production naturelle cyclique d’œstrogènes menant à notre ovulation :

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  • favorise notre prise de masse musculaire
  • soutient notre sensibilité à l’insuline (participant ainsi à équilibrer notre glycémie)
  • favorise la santé sur le long-terme (c’est-à-dire même pour notre ménopause) de nos os, notre cerveau et notre système cardio-vasculaire

Notre production naturelle cyclique de progestérone due à l’ovulation :

close up photo of woman in pink crop top meditating
  • nous protège contre l’inflammation chronique de bas grade
  • participe à réguler notre fonction immunitaire
  • soutient la santé sur le long-terme (c’est-à-dire même pour notre ménopause) de notre thyroïde, nos os, notre cerveau et nos seins

Ovuler régulièrement durant nos années fertiles est un plus à la fois pour notre santé actuelle comme pour notre santé future. Notre santé une fois ménopausée dépend aussi de nos ovulations passées. Ainsi, selon la professeur en endocrinologie et Dr. Jerilynn Prior :

“Les femmes bénéficient de 35 à 40 années de cycles ovulatoires, pas uniquement pour leur fertilité mais aussi pour prévenir de l’ostéoporose, de l’AVC, d’Alzheimer, des maladies cardiaques et du cancer du sein.”

Pour plus d’informations sur le fruit des recherches du Dr. Jerilynn Prior, je vous encourage à lire mon article “Ovulation signe de santé” ou de consulter son article (en anglais) sur l’ovulation comme prévention de santé ici.

Comment savoir simplement si vous ovulez?

woman wearing black bra and white tank top raising both hands on top

L’apprentissage de la symptothermie peut vous permettre de savoir si vous ovulez à chacun de vos cycles sans avoir recours à une prise de sang ou à un test urinaire ou salivaire. Une fois que vous savez observer correctement vos biomarqueurs de fertilité que sont le fluide cervical et la température basale, vous pouvez devenir autonome dans la détection d’un cycle ovulatoire. Pour plus d’informations concernant la symptothermie, vous pouvez consulter mon article “La Symptothermie c’est quoi?“.

Qu’est-ce qui empêche l’ovulation?

La prise de pilule (comme je vous l’explique dans “Est-ce qu’on ovule sous pilule?“), un SOPK (Syndrome des ovaires polykystiques, vous pouvez lire mon article “Le SOPK c’est quoi?“) ou une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (article à venir sur ce sujet) sont autant de conditions qui empêchent l’ovulation. Il peut y avoir aussi d’autres raisons que je vous explique dans mon article “Ce qui peut nuire à l’ovulation“. Sachez en tous cas que la naturopathie peut grandement aider à soutenir votre corps dans sa capacité à ovuler.

Envie de prendre un rdv de naturopathie ou de symptothermie avec moi?

Vous pouvez le faire directement sur le calendrier du site en cliquant ici. Je serais ravie de pouvoir vous accompagner vers davantage de connaissances et de respect de votre corps et de votre santé!

Votre naturopathe et conseillère en symptothermie certifiée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

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Ovulation signe de santé

L’ovulation, signe de fertilité mais aussi de santé

L’ovulation, c’est bon pour la santé. Ovuler régulièrement de la puberté à la ménopause n’est pas qu’un signe de fertilité, c’est avant tout un signe d’équilibre de santé, d’équilibre hormonal global. L’ovulation régulière prévient même de nombreuses maladies souvent associées aujourd’hui à la ménopause. Si bien que l’Académie Américaine de Pédiatrie et l’Université Américaine d’Obstétrique et de Gynécologie (ACOG) proposent d’inclure l’observation du cycle menstruel dans les signes vitaux pour évaluer l’état de santé général.

Les femmes bénéficient de 35 à 40 années de cycles ovulatoires, pas uniquement pour leur fertilité mais aussi pour prévenir de l’ostéoporose, de l’AVC, d’Alzheimer, des maladies cardiaques et du cancer du sein.

Dr Jerilynn Prior

Que disent les recherches scientifiques?

L’endocrinologue Dr Jerilynn Prior est la première spécialiste de santé à avoir effectué de nombreuses recherches qui ont prouvé qu’une ovulation régulière est gage de santé actuelle et futur. Voici ce que ses études et recherches ont démontré en quelques points clés :

L’ovulation est bonne pour la santé des os

Si les œstrogènes sont aujourd’hui largement reconnus par la communauté scientifique pour leur rôle dans la santé osseuse, la progestérone naturelle que l’on produit après l’ovulation ne l’est pas encore à sa juste valeur. Or des études ont prouvé non seulement que notre production endogène de progestérone permet la construction et le maintien d’os solides durant nos années fertiles mais aussi prévient la perte de densification osseuse liée à la ménopause. Même un seul cycle anovulatoire fait perdre de la densité osseuse. La progestérone produite grâce à l’ovulation est donc une hormone critique dans la santé osseuse.

L’ovulation est bonne pour prévenir du cancer du sein

La progestérone produite suite à l’ovulation rend les cellules mammaires plus matures et moins à risques de causer un cancer. C’est aussi pourquoi les grossesses font baisser le risque du cancer du sein. Le corps produit de forts taux de progestérone pendant la grossesse.

L’ovulation est bonne pour la santé cardiovasculaire

La progestérone produite suite à l’ovulation est anti-inflammatoire, augmente le métabolisme et améliore la fluidité du sang contrairement aux œstrogènes qui en excès favorisent les caillots sanguins. Les progestatifs de synthèse n’ont pas ces effets.

L’ovulation pour la santé cérébrale

Mais il faut aussi savoir que la progestérone est neuroprotectrice, elle protège par exemple de la maladie d’Alzheimer. Ainsi ovuler régulièrement et produire ainsi de la progestérone chaque cycle est bon pour notre santé cérébrale actuelle et futur.

L’ovulation pour l’équilibre hormonal

Outre tous ces effets protecteurs sur notre santé, l’ovulation est signe aussi d’équilibre hormonal. Une étude de 2017 intitulée “Ovulation, signe de santé” a mis en évidence l’absence d’ovulation comme étant le signe de beaucoup de nombreuses pathologies comme le SOPK (Syndrome des ovaires polykystiques), l’hypothyroïdie, les tumeurs de l’hypophyse… Elle conclut que savoir s’il y a ovulation régulière devrait être pris en compte comme un outil puissant par les personnes menstruées et le corps médical pour évaluer l’équilibre de santé.

Conclusion

Somme toute, voici pourquoi l’ovulation n’est pas qu’un processus naturel dont on devrait ne se soucier uniquement que s’il y a désir de grossesse. Parce que l’ovulation, c’est avant tout bon pour la santé. Et sachez que sauf exception, l’ovulation est supprimée totalement ou inhibée sous contraceptifs hormonaux. Il n’y a que le stérilet au cuivre et la méthode de la Symptothermie Moderne qui n’entravent pas du tout l’ovulation. Si vous désirez savoir ce qui peut nuire à l’ovulation, n’hésitez pas à lire mon article “Qu’est-ce qui peut nuire à l’ovulation?“.

Besoin d’aide?

Vous aimeriez savoir si vous ovulez régulièrement autrement qu’avec des tests d’ovulation? La Symptothermie est une méthode qui permet de le faire naturellement grâce à la prise de température au réveil. Un seul rdv avec moi en tant que conseillère de la méthode suffit pour vous apprendre tout ce qu’il faut savoir pour observer vos cycles finement et savoir objectivement si vous ovulez (sauf si c’est dans un but contraceptif, auquel cas il faudra plus d’un rdv pour s’assurer de la rigueur d’application de la méthode). Aussi, en tant que naturopathe, je suis aussi à votre disposition pour vous apprendre comment vous pouvez promouvoir naturellement l’ovulation par la mise en place d’une hygiène de vie adaptée à votre profil et vos valeurs.

La prise de rdv est possible directement sur le site à la page “Rdv en ligne“. Les rdv sont disponibles en ligne comme au cabinet.

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

Sources :

  • Committee Opinion No. 651 Summary: Menstruation in Girls and Adolescents: Using the Menstrual Cycle as a Vital Sign. Obstet Gynecol. 2015 Dec;126(6):1328. doi: 10.1097/AOG.0000000000001210. PMID: 26595581.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and Bone Health, Originally published April 2009, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and Breast Health, Originally published July 2009, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and The Heart, Originally published February 2010, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Singh M, Su C. Progesterone and neuroprotection. Horm Behav. 2013;63(2):284-290. doi:10.1016/j.yhbeh.2012.06.003.
  • Vigil P, Lyon C, Flores B, Rioseco H, Serrano F. Ovulation, a sign of health. Linacre Q. 2017 Nov;84(4):343-355. doi: 10.1080/00243639.2017.1394053. Epub 2017 Nov 27. PMID: 29255329; PMCID: PMC5730019.
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Progestérone versus progestatifs

A ce jour, la confusion entre progestatifs et progestérone est souvent faite. Pourtant, les progestatifs et la progestérone ne sont pas à cofondre. D’abord parce que les progestatifs sont des molécules de synthèse. Ils sont créés artificiellement pour les contraceptifs hormonaux ou le traitement hormonal substitutif de la ménopause. Ensuite parce que la progestérone est produite naturellement. En effet elle est surtout produite en quantité chez les femmes (ou personnes menstruées) après l’ovulation et pendant la grossesse. Mais, elle est aussi produite en petite quantité naturellement au niveau de nos glandes surrénales à tout âge et peu importe notre sexe.

Progestérone et progestatifs c’est pareil pour notre santé?

Tout d’abord sachez que, notre progestérone naturelle a des bénéfices pour notre santé globale qui vont bien au-delà du maintien à terme d’une grossesse. En revanche, les progestatifs n’ont pas ces effets. Effectivement, la structure chimique des progestatifs est différente de celle de la progestérone naturelle. C’est pour cela que leurs interactions avec nos récepteurs hormonaux sont différentes et n’ont pas le même impact sur notre santé.

Les progestatifs androgéniques

Notons aussi qu’il y a plusieurs types de progestatifs alors qu’il n’y a qu’une progestérone naturelle. D’autre part, sachez que les progestatifs utilisés dans les pilules micro-dosées et les stérilets hormonaux sont androgéniques. C’est-à-dire qu’ils sont issus de la testostérone.

Comme vous le voyez sur ce schéma ci-dessus, le progestatif lévonorgestrel ressemble davantage à la testostérone qu’à la progestérone. C’est pourquoi ce progestatif a un fort potentiel androgénique. C’est-à-dire qu’il peut causer des effets secondaires comme de l’acné ou une augmentation de la pilosité par exemple.

Différences fondamentales avec la progestérone

Les différences fondamentales entre les progestatifs de synthèse comme le lévonorgestrel et la progestérone naturelle sont multiples. Je vous les ai réunies dans ce tableau ci dessous :

Différences entre progestatifs et progestérone

Comme vous pouvez le constater, la progestérone a des effets bénéfiques sur notre santé globale que n’ont pas les progestatifs. Partant de ce fait, on peut conclure que notre production de progestérone naturelle est bonne pour la santé. Somme toute, sachez qu’une ovulation régulière permet de produire de la progestérone en quantité. Aussi, n’hésitez pas à lire mon article “Pourquoi ovuler c’est bon pour la santé” si vous désirez en savoir plus.

Besoin d’un rdv pour soutenir votre santé hormonale?

Vous désirez apprendre la Symptothermie pour observer à chaque cycle de manière naturelle et rigoureuse si vous ovulez bel et bien? Ou alors vous désirez être accompagné(e) pour rééquilibrer votre cycle menstruel au naturel grâce à la naturopathie? N’hésitez pas à prendre rdv avec moi, je suis formée et parée pour vous aider!

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

Sources :

  • Mario Barbagallo, Ligia J. Dominguez, Giuseppe Licata, Jie Shan, Li Bing, Edward Karpinski, Peter K. T. Pang, and Lawrence M. Resnick. Vascular Effects of Progesterone, Role of Cellular Calcium Regulation, Originally published1 Jan 2001https://doi.org/10.1161/01.HYP.37.1.142, Hypertension. 2001;37:142–147.
  • Dal’Ava N, Bahamondes L, Bahamondes MV, de Oliveira Santos A, Monteiro I. Body weight and composition in users of levonorgestrel-releasing intrauterine system. Contraception. 2012 Oct;86(4):350-3. doi: 10.1016/j.contraception.2012.01.017. Epub 2012 Mar 23. PMID: 22445431.
  • Napolitano A, Zanin R, Palma F, Romani C, Grandi G, Di Carlo C, Cagnacci A. Body composition and resting metabolic rate of perimenopausal women using continuous progestogen contraception. Eur J Contracept Reprod Health Care. 2016;21(2):168-75. doi: 10.3109/13625187.2015.1079610. Epub 2015 Aug 25. PMID: 26305596.
  • Linn ES. Clinical significance of the androgenicity of progestins in hormonal therapy in women. Clin Ther. 1990 Sep-Oct;12(5):447-55. PMID: 2268868.
  • Lieberman A, Curtis L. In Defense of Progesterone: A Review of the Literature. Alternative Therapies in Health and Medicine. 2017 Nov;23(6):24-32.
  • Asi N, Mohammed K, Haydour Q, et al. Progesterone vs. synthetic progestins and the risk of breast cancer: a systematic review and meta-analysis. Syst Rev. 2016;5(1):121. Published 2016 Jul 26. doi:10.1186/s13643-016-0294-5
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and Bone Health, Originally published April 2009, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and Breast Health, Originally published July 2009, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
  • Dr. Jerilynn C. Prior, Scientific Director, Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research, Preventive Powers of Ovulation and Progesterone, Ovulation and The Heart, Originally published February 2010, disponible sur http://www.cemcor.ubc.ca.
Cycle féminin, Cycle menstruel, Equilibre hormonal

Contraception et santé, Mirena ou Microval

Le choix de contraception est aussi une question de santé. La pilule Microval® et le stérilet Mirena® sont toutes deux des contraceptions composées uniquement du progestatif lévonorgestrel. Sont-elles des contraceptions parfaites pour la santé?

Mirena et Microval, contraception et ovulation

Dans l’article du blog précédent “Est-ce qu’on ovule sous pilule?“, je vous expliquais qu’avec les pilules micro-progestatives au lévonorgestrel comme Microval®, il y a 40% de chances que votre corps puisse continuer d’ovuler sans rien retirer à l’efficacité contraceptive. Sachez que pour le stérilet hormonal au lévonorgestrel comme Mirena® , la capacité d’ovuler est encore plus préservée. Une étude a en effet prouvé que si la première année suivant la pose de ce stérilet, l’ovulation est supprimée dans 85% des cycles, elle ne l’est que de 15% dans les cycles des années suivantes. Ces contraceptions sont elles donc bénéfiques pour la santé?

Ovulation, santé et contraception

Pour rappel, l’ovulation est bénéfique pour la santé et ne se réduit pas qu’à son rôle dans la fertilité. En effet, l’estradiol et la progestérone que l’on produit de manière équilibrée dans un cycle ovulatoire sont bénéfiques pour la peau, les cheveux, l’équilibre de la glycémie, le métabolisme, la thyroïde… Si vous désirez en savoir plus, n’hésitez pas à lire mon article “Ovulation signe de santé“. Partant de ce constat, une contraception qui préserve l’ovulation est meilleure pour la santé.

Mais alors, si ces pilules et ce stérilet peuvent laisser possible l’ovulation, sont-il la panacée pour allier contraception et santé?

Mirena et Microval contraception santé ?

Non, car la pilule comme Microval® ou le stérilet Mirena® sont avant tout un concentré de progestatif de synthèse, ici le lévonorgestrel. Et bien que les progestatifs de synthèse aient pour but de reproduire l’effet biologique de la progestérone naturelle endogène, aucun ne reproduit exactement tous les effets biologiques de l’hormone naturelle. De plus, le lévonorgestrel est en fait issu de la testostérone. Il a donc un fort effet androgénique alors que notre progestérone a l’effet inverse, en plus d’être un anti-inflammatoire naturel.

Effets secondaires sur la santé de ces contraceptions

La conséquence possible de ces contraceptions? Des effets secondaires symptomatiques d’hyperandrogénie chez la femme comme de l’acné, de l’alopécie (perte de cheveux) ou encore de l’hirsutisme. Les autres effets indésirables répertoriés vont de la formation de kystes ovariens à la dépression en passant par l’anxiété accrue. Mais aussi, pour ce qui est du stérilet, des risques d’infections vaginales comme des mycoses à répétition par déséquilibre de la flore vaginale.

Conclusion

Il faut savoir qu’aucun contraceptif n’est jamais sans risques ou effets secondaires. C’est pourquoi je me suis formée à la Symptothermie qui est une méthode naturelle d’auto-observation fine, rigoureuse et objective du cycle menstruel naturel pour définir la période fertile, d’abord par choix personnel puis par envie de transmettre. Cette méthode peut allier contraception et santé. En tant que naturopathe et conseillère de cette méthode, je suis à votre disposition pour vous apprendre à équilibrer votre cycle au naturel et gérer votre fertilité sans risque d’effets secondaires nocifs pour la santé, si vous le désirez. Pour en savoir plus sur la Symptothermie, n’hésitez pas à lire mon article “La Symptothermie c’est quoi?“.

Envie d’apprendre la Symptothermie ?

Vous pouvez prendre rdv directement via le site à la page “Prendre RDV“. Les rdv sont disponibles en ligne comme au cabinet.

Prenez bien soin de vous,

Votre naturopathe menstruée et passionnée,

Margot-Hélène Piquenot

Sources :

  • Kailasam C, Cahill D. Review of the safety, efficacy and patient acceptability of the levonorgestrel-releasing intrauterine system. Patient Prefer Adherence. 2008;2:293-302. Published 2008 Feb 2. doi:10.2147/ppa.s3464
  • Jenna Janiga Lullo, Elizabeth Ethington, Ashish Arshanapalli, Jeave Reserva, Angela Jiang, William Adams, Scott Graziano, Rebecca Tung, Incidence of androgenic dermatologic side effects following placement of a levonorgestrel intrauterine device for menorrhagia: A survey-based study, Journal of the American Academy of Dermatology, Volume 79, Issue 2, 2018, Pages 364-365, ISSN 0190-9622, https://doi.org/10.1016/j.jaad.2017.12.051.
  • Vrettakos C, Bajaj T. Levonorgestrel. [Updated 2020 May 30]. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2020 Jan-. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK539737/
  • Skovlund CW, Mørch LS, Kessing LV, Lidegaard Ø. Association of Hormonal Contraception With Depression. JAMA Psychiatry. 2016 Nov 1;73(11):1154-1162. doi: 10.1001/jamapsychiatry.2016.2387. Erratum in: JAMA Psychiatry. 2017 Jul 1;74(7):764. PMID: 27680324.
  • Donders GGG, Bellen G, Ruban K, Van Bulck B. Short- and long-term influence of the levonorgestrel-releasing intrauterine system (Mirena®) on vaginal microbiota and Candida. J Med Microbiol. 2018 Mar;67(3):308-313. doi: 10.1099/jmm.0.000657. Epub 2018 Jan 29. PMID: 29458551.
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Est-ce qu’on ovule sous pilule?

L’ovulation est un processus physiologique du cycle menstruel naturel qui correspond au moment où le follicule dominant dans l’ovaire rompt pour expulser l’ovule mature prêt pour une possible fécondation. L’ovulation est un signe de fertilité et de santé durant nos années fertiles. La question à laquelle je vais vous répondre dans cet article est une question qui m’a déjà été posée: Ovule-t-on sous pilule?

Mais est-ce qu’on ovule sous pilule?

Est ce qu’on ovule sous pilule?

Dans la majorité des cas non, mais cela dépend des pilules. De fait, le premier but de la pilule c’est de nous rendre infertiles pour éviter les grossesses non désirées. En ce sens, évidemment que nous empêcher d’ovuler est un moyen de nous empêcher d’être fertiles. Mais selon les pilules, ce n’est simplement pas toujours comme cela qu’elles tendent à nous rendre infertiles. Il y aujourd’hui deux types de pilules sur le marché: les pilules œstroprogestatives et les pilules progestatives. Laissez-moi vous décrire comment elles fonctionnent pour mieux comprendre tout cela. Vous trouverez aussi comme d’habitude en fin d’article toutes les études ou diverses sources qui appuient mes propos.

Est ce qu’on ovule sous pilule combinée?

Les pilules combinées sont œstroprogestatives. C’est-à-dire qu’elles contiennent comme leur nom l’indique un œstrogène et un progestatif de synthèse. Celles-ci empêchent clairement l’ovulation car elle bloque l’axe gonadotrope naturel par rétro-contrôle négatif, c’est-à-dire que leurs hormones de synthèse empêchent notre cerveau de commander à nos ovaires de produire leurs propres hormones. Mais ces pilules ne font pas que ça pour nous rendre infertiles. En fait, elles ont trois actions principales que le corps médical appelle le “triple verrou contraceptif”:

  • Elles bloquent l’ovulation,
  • Elles bloquent la production de fluide fertile en rendant notre glaire cervicale trop épaisse et donc infertile,
  • Et elles bloquent le développement de l’endomètre (muqueuse utérine) le rendant trop fin pour permettre la nidation (début du développement de grossesse).

Il en existe aujourd’hui 4 générations en fonction du type et de la quantité d’hormones de synthèse contenue dedans. Toutes ont la même efficacité contraceptive mais toutes comportent aussi leurs effets secondaires et surtout une augmentation du risque d’AVC (accident vasculaire cérébral ischémique), d’infarctus du myocarde et d’événement tromboembolique veineux (caillot qui obstrue la circulation sanguine) reconnue par la HAS (Haute Autorité de Santé). Les 3ème et 4èmes générations comportent plus de risques que les premières sur ce point.

Voici une liste non exhaustive de marques de pilules œstroprogestatives: Triella® (1ère génération), Minidril®, Adepal®, Trinordiol® (2ème génération), Carlin®, Desobel Ge®, Daily Ge® (3ème génération), Jasmine®, Jasminelle®, Yaz®, Zoely® (4ème génération).

Est-ce qu’on ovule sous pilule micro-dosée?

Les pilules micro-dosées, quant à elles, contiennent uniquement des progestatifs de synthèse et sont prises en continu. Certaines de ces pilules bloquent l’ovulation et d’autres non. Il existe plusieurs types de progestatifs de synthèse et tous n’ont pas les mêmes effets globaux. Les plus connus sont le désogestrel et le lévonorgestrel.

  • Les pilules contenant du désogestrel suppriment l’ovulation comme les pilules œstroprogestatives. Elles épaississent aussi la glaire cervicale la rendant infertile, c’est-à-dire impénétrable par les spermatozoïdes. Cérazette® et Optimizette® sont des pilules progestatives au désogestrel.
  • Les pilules contenant du lévonorgestrel par contre ne bloquent l’ovulation que dans 60% des cas maximum. Elles ont surtout un effet contraceptif en épaississant la glaire cervicale aussi, et par la prise continue, rendent l’endomètre trop peu développé pour permettre la nidation. Microval® est une pilule progestative au lévonorgestrel.

Ces types de pilules sont-elles la panacée? Non, car en plus d’avoir le potentiel de tous les effets secondaires inhérents à la pilule, elles sont toutes deux androgéniques augmentant le risque d’alopécie (perte de cheveux) et d’acné. En effet les progestatifs de synthèse n’ont rien à voir avec notre progestérone endogène produite grâce à l’ovulation qui elle a un effet anti-androgénique et empêche ainsi la formation d’acné ou l’hyperandrogénie. Pour plus d’informations sur les différences entre progestérone et progestatif, lisez mon article “progestérone versus progestatifs“.

Conclusion

Alors à la question “Ovule-t-on sous pilule?”, je répondrais qu’en somme non, à l’exception de certaines personnes sous Microval® ou autres pilules progestatives au lévonorgestrel par exemple. La prise de pilule doit rester un choix personnel et non une obligation. Il existe d’autres moyens de gérer sa contraception (qui n’implique pas d’effets secondaires ou de blocage de l’ovulation si primordiale pour notre santé globale) comme l’apprentissage de la Symptothermie par exemple. Cette méthode permet aussi par son observation fine et factuelle de ses cycles de prendre conscience des fluctuations hormonales qui s’opèrent dans son corps et même de l’impact de notre hygiène de vie de tous les jours sur nos cycles (stress, sommeil, alimentation…). N’hésitez pas à lire mon article “La Symptothermie c’est quoi?” pour plus d’informations concernant cette méthode si cela vous intéresse.

Envie d’apprendre la Symptothermie?

Envie d’apprendre cette méthode en toute sécurité? N’hésitez pas à prendre rdv, je serai ravie de vous accompagner pour que vous puissiez mieux comprendre et prendre soin de votre corps! Vous pouvez prendre rdv directement sur le calendrier du site ici. Les rdv sont disponibles en ligne comme au cabinet.

Margot-Hélène Piquenot, votre naturopathe menstruée et passionnée

Sources:

  • https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2012-12/contraceptis_oraux_3_g_fiche_bum.pdf, “, “BON USAGE DU MÉDICAMENT Contraceptifs oraux estroprogestatifs : préférez les «pilules» de 1re ou 2e génération”, HAS, 2012, PDF lu en ligne le 14 novembre 2020.
  • Milsom I, Korver T. Ovulation incidence with oral contraceptives: a literature review. J Fam Plann Reprod Health Care. 2008 Oct;34(4):237-46. doi: 10.1783/147118908786000451. PMID: 18854069.
  • Graves, Katelyn Y. PhD; Smith, Benjamin J. PA-C, DFAAPA; Nuccio, Brigitta C. MPAS, PA-C Alopecia due to high androgen index contraceptives, Journal of the American Academy of Physician Assistants: August 2018 – Volume 31 – Issue 8 – p 20-24 doi: 10.1097/01.JAA.0000541476.24116.c4
  • Bosanac SS, Trivedi M, Clark AK, Sivamani RK, Larsen LN. Progestins and acne vulgaris: a review. Dermatol Online J. 2018 May 15;24(5):13030/qt6wm945xf. PMID: 30142728.
Cycle féminin, Cycle menstruel

La pilule et le cancer du sein

Cancer du sein, première cause du décès chez les femmes

C’est le mois d’octobre, la prévention contre le cancer du sein bat son plein. Quand on sait que c’est le cancer le plus fréquent et qu’il représente la première cause de décès chez les femmes, on ne peut qu’être en faveur de toute action de prévention en vue de maximiser les chances d’éviter à n’importe quelle personne de vivre cette maladie et d’en mourir. Pourtant la prévention ne se réduit pas au dépistage. En effet, la prévention primaire pour rappel, c’est avant tout diminuer les causes et les facteurs de risques dans l’hygiène de vie.

Saviez-vous que la pilule contraceptive est un facteur de risque du cancer du sein?

La pilule est un facteur de risque du cancer du sein

Si le cancer du sein est une maladie multi-factorielle, il me semblait important de vous rappeler aujourd’hui que la pilule contraceptive fait partie des facteurs de risque. Pourquoi? Parce que ce risque est bien souvent minimisé si ce n’est tû. Alors que de nombreuses études ont bel et bien prouvé son existence. Les arguments pour minimiser le risque cancérogène des pilules contraceptives se basent sur le ratio bénéfices/risques. Ainsi le risque, même s’il existe, est jugé minime par rapport aux bénéfices de contrôle des naissances et de baisse du risque de développer un cancer des ovaires et de l’utérus. Sachez que la pilule est aussi un facteur de risque des maladies cardio-vasculaires et du cancer du foie et du col de l’utérus sinon. C’est à se demander si l’on doit choisir entre le cancer du sein ou d’autres maladies mortelles en fait pas vrai?

Etudes scientifiques sur le lien entre pilule et cancer du sein

Il me semblait important de rappeler que l’augmentation de l’incidence du cancer du sein coïncide avec l’avènement de la prise généralisée de la pilule contraceptive. De même, l’incidence du cancer du sein est six fois plus importante que celles du cancer des ovaires et de l’utérus confondus. C’est le cancer le plus fréquent, ne devrait-on pas dès lors s’attarder sur tous ses facteurs de risques? Depuis les années 80, des études ne cessent de démontrer les effets cancérigènes de la pilule contraceptive. Pourquoi ne sont-elles alors pas mises en lumière?

De nombreuses études scientifiques ont démontré le lien entre pilule et cancer du sein.

Ce que les études disent sur le sujet

Laissez-moi vous faire un petit résumé de ce que ces études en questions ont prouvé au fil des années (vous trouverez les sources en fin d’article):

  • Les jeunes femmes qui utilisent la pilule avant de tomber enceinte ont un risque élevé de développer un cancer du sein. D’autant plus si la prise dure plus de quatre ans avant la première ou l’unique grossesse.
  • L’association entre cancer du sein et pilule contraceptive augmentent avec le nombre d’années de prise de pilule. Le risque est de plus en plus élevé avec les années de prise qui s’accumulent.
  • Les femmes qui ont pris la pilule et qui en plus prennent un traitement hormonal substitutif à la ménopause sont plus à risque de développer un cancer du sein.
  • Les pilules combinées comme les pilules à progestatifs sont des facteurs de risques, même s’il y a aujourd’hui plus d’études qui incriminent les pilules combinées.
  • Le Centre International de Recherches sur le Cancer (CIRC) a classé les pilules combinées (œstroprogestatives) comme des cancérigènes de classe 1.
source: extrait du tableau de classification du CIRC par localisations cancéreuses du site http://www.cancer-environnement.fr

Pilule et cellules mammaires en développement

Si les risques cancérogènes du traitement hormonal substitutif de la ménopause sont aujourd’hui plus communiqués et admis, les risques cancérogènes des pilules contraceptives ne le sont pas vraiment. Pourtant les tissus mammaires en plein développement des jeunes filles après leur ménarche (premières règles) sont très sensibles aux effets des cancérogènes. Si la ou les grossesses sont reconnus comme protection contre le cancer du sein c’est aussi parce que durant la grossesse, les cellules mammaires continuent de se développer grâce à la production endogène de progestérone. La prise de pilule a certes des avantages, mais elle n’est pas sans risques et il me semblait important de le rappeler en ce mois d’octobre rose.

Alternatives à la pilules

Il y a d’autres solutions que la pilule contraceptive ou les hormones de synthèse pour éviter les grossesses non désirées. Les jeunes filles peuvent apprendre comment fonctionne leur cycle et ne sont pas obligées de risquer le cancer du sein. La symptothermie c’est fait pour ça par exemple. De même, en naturopathie, l’éducation de santé est au coeur de la prévention primaire, il est possible d’apprendre comment prendre soin de soi au quotidien selon ses valeurs et ses possibilités. Si désirez en apprendre plus sur la Symptothermie, n’hésitez pas à lire mon article “La Symptothermie c’est quoi?“.

Envie d’apprendre la symptothermie?

Que ce soit pour la santé et l’éducation de vos filles ou pour apprendre comment gérer votre fertilité sans hormones de synthèse et sans peur constante de tomber enceinte, n’hésitez pas à prendre rdv, je serais honorée de pouvoir vous accompagner. La prise de rdv peut se faire directement sur le site à la page “Rdv en ligne“. Les rdv sont possibles en ligne comme au cabinet.

Margot-Hélène Piquenot,

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Sources:
  • V. Cogliano et al., “Carcinogenic- ity of Combined Oestrogen-Progestagen Contraceptives and Menopausal Treat- ment,” IARC Monograph Working Group, Lancet Oncology 6 (2005): 552–554
  • “Risk of Idioipathic Cardiovascular Death and Nonfatal Venous Throm- boembolism in Women Using Oral Contraceptives with Differing Progestagen Components,” Lancet 346 (1995): 1589–1593
  • E. White et al., “Breast Cancer Among Young U.S. Women in Relation to Oral Contraceptive Use,” Journal of the National Cancer Institute 86 (1994): 505–514
  • “A Case- Control Study of Oral Contraceptive Use and Incident Breast Cancer,” American Journal of Epidemiology 169 (2009): 473–479; C. Sweeney et al.
  • “Risk Factors for Breast Cancer Among Young Women in Southern Iran,” International Journal of Cancer 129 (2011)
  • L. Rushton and D.R. Jones, “Oral Contra- ceptive Use and Breast Cancer Risk: A Meta-analysis of Variations with Age at Diagnosis, Parity and Total Duration of Oral Contraceptive Use,” British Journal of Obstetrics and Gynecology 99 (1992): 239–246
  • “Oral Contraceptives and Breast Cancer. Review and Meta-analysis,” Cancer 66 (1990): 2253–2263; E. Lund et al., “Hormone Replacement Therapy and Breast Cancer in Former Users of Oral Contraceptives: The Norwegian Women and Cancer Study,” International Journal of Cancer 121 (2007)
  • “The IARC Commitment to Cancer Prevention: The Example of Papillomavirus and Cervical Cancer,” Recent Results Cancer Research 166 (2005): 277–297
  • Cogliano et al., “Carcinogenicity of Combined Oestrogen-Progestagen Con- traceptives and Menopausal Treatment”
  • R. Sitruk-Ware, “Side Effects of Third Generation Progestins,” Contraception, Fertilité, Sexualité 21 (1993): 295–300
  • M. Forouzarfar et al., “Breast and Cervical Cancer in 187 Countries between 1980 and 2010,” Lancet 378 (2011): 1461–1484
  • P.A. Wingo et al., “Age-Specific Differences in the Relationship between Oral Contraceptive Use and Breast Cancer,” Cancer 71 (1993): 1506–1517
  • C. Kahlenborn et al., “Oral Contraceptive Use as a Risk Factor for Pre- menopausal Breast Cancer: A Meta-analysis,” Mayo Clinic Proceedings 81 (2006): 1290–1302
  • D.J. Hunter et al., “Oral Contraceptive Use and Breast Cancer: A Prospective Study of Young Women,” Cancer Epidemiology, Prevention and Biomarkers 19 (2010): 2496–2502
  • Mugi Wahidin,  Ratna Djuwita, and  Asri Adisasmita, Oral Contraceptive and Breast Cancer Risks: a Case Control Study in Six Referral Hospitals in Indonesia, Asian Pac J Cancer Prev. (2018); 19(8): 2199–2203
  • Rebecca Peck & Charles Norris (2012) Significant Risks of Oral Contraceptives (OCPs): Why This Drug Class Should Not Be Included in a Preventive Care Mandate, The Linacre Quarterly, 79:1, 41-56
Symptothermie : apprendre entre autres à repérer ton fluide fertile
Cycle féminin, Cycle menstruel

Glaire cervicale ?

Fluide fertile ou glaire cervicale, kesaco?

Le fluide fertile est aussi appelé aussi fluide ou glaire cervicale. C’est un des facteurs physiologiques qui se produit pendant la phase fertile de notre cycle menstruel au naturel. Il est produit au niveau des cryptes de notre col de l’utérus qui sépare notre vagin de notre utérus. Sa production est stimulée par l’élévation du taux d’œstrogènes en pic physiologique avant notre ovulation.

En dehors de notre période fertile, notre col de l’utérus se raffermit et se ferme. Il crée aussi un bouchon muqueux qui empêche littéralement les spermatozoïdes d’accéder à notre utérus, nous rendant ainsi infertiles. Ce bouchon muqueux nous protège aussi contre toutes infections microbiennes ou bactériennes.

Col de l'utérus avec son bouchon muqueux

Le fluide fertile liquéfie le bouchon muqueux. En même temps , notre col s’ouvre alors et devient plus mou. Ainsi, l’accès à notre utérus est rendu possible pour les spermatozoïdes.

Plusieurs types de fluide fertile ou glaire cervicale

Grâce aux découvertes du Dr en biophysique médicale Erik Odeblad, nous savons désormais qu’il existe plusieurs types de fluide fertile. Nous savons aussi qu’ils ont différentes fonctions. Ensemble ils permettent de rendre possible la fécondation (c’est-à-dire la rencontre entre un spermatozoïde et l’ovule).

Fluide fertile L

Premièrement, laissez-moi vous présenter le fluide fertile dit L. Il est d’aspect crémeux, de texture parfois collante et de couleur crème ou opaque le plus souvent. Ce fluide fertile L a pour fonction majeure de filtrer les spermatozoïdes défectueux pour ne laisser passer que ceux qui sont sains et augmenteront ainsi les chances de fécondation. La sécrétion de ce fluide fertile précède génèralement les autres même s’il est produit jusqu’à l’ovulation.

Glaire ou fluide cervical L

Fluide fertile S

Deuxièmement, je vous présente le fluide fertile dit S. Plus filant, brillant et transparent que le fluide crémeux L, il peut nous donner une sensation plus humide et glissante au niveau de la vulve. Le fluide filant S a pour principale fonction de faciliter l’ascension des spermatozoïdes jusqu’à notre col de l’utérus.

Glaire ou fluide cervical S

Fluide fertile P

Enfin, même si tout le monde ne produit pas toujours ce type de fluide fertile, il existe aussi le fluide fertile P qui est quant à lui très élastique. Son aspect peut rappeler celui du blanc d’oeuf cru. Ce fluide rend l’accès encore plus aisée pour les spermatozoïdes jusqu’à notre utérus.

Glaire ou fluide cervical P

Ce qu’il faut savoir, c’est que peu importe le type de fluide fertile, ils permettent tous aux spermatozoïdes de survivre en nous jusqu’à cinq jours après le rapport intime non protégé en alcanisant l’acidité naturelle de notre vagin. En effet, en l’absence de production de fluide fertile, l’acidité naturelle de notre vagin rend impossible la survie des spermatozoïdes en nous plus de 30 minutes voire quelques heures au maximum, alors même que notre col de l’utérus est fermé par un bouchon muqueux impénétrable nous rendant de fait infertiles.

Obersver son fluide fertile ou sa glaire cervicale, ça s’apprend

la pilule empêche la production de fluide cervical

Apprendre à observer sa production de fluide fertile fait partie de l’apprentissage de la Symptothermie qui permet de définir la phase fertile du cycle en cours de manière effective et non calculée. Sachez qu’il faut un peu de temps avant de se familiariser avec sa production de fluide fertile et savoir bien la reconnaître. Aussi, il se peut que vous ne produisiez pas ces trois types de fluide fertile mais plutôt le crémeux (L) ou le filant (S) ou l’association des deux sans le très élastique (P), ou que votre production change même au cours de votre vie selon différents facteurs.

De fait l’âge, l’équilibre hormonal du moment, le nombre ou l’absence de grossesses et/ou la prise de pilule contraceptive pendant un certain nombre d’années sont autant de facteurs qui ont un impact sur la qualité de nos cryptes cervicales et leur capacité à produire du fluide cervical.

Besoin d’un rdv ?

Somme toute, apprendre à reconnaitre sa production de fluide peut être facilité par l’accompagnement d’une conseillère formée. N’hésitez donc pas si vous désirez que je vous accompagne! Vous pouvez directement prendre rdv sur la page du site “Rdv en ligne“. Les rdv sont disponibles en ligne comme au cabinet.

En espérant vous avoir appris un peu plus dans la simplicité et la joie sur ce que nos corps font de magique à chaque cycle menstruel au naturel,

Bien à vous,

Margot-Hélène piquenot

Cycle féminin, Cycle menstruel

Est-on fertile H24?

Fertile tous les jours H24?

Non, on n’est pas fertile tous les jours du cycle de notre puberté à la ménopause. Notre fertilité est aussi un processus cyclique. Intrigué(e)? Vous désirez en savoir plus? Laissez-moi simplement vous expliquer comment fonctionne notre fertilité:

Pas fertile sans ovulation

Premièrement, nous ne pouvons être fertiles si nous n’ovulons pas. Notre fertilité dépend de notre ovulation. Pas d’ovulation = pas de fertilité. Dans certaines pathologies et certains syndromes comme les aménorrhées ou le Syndrome des Ovaires Polykystiques, l’ovulation ne se fait pas du tout ou de manière très rare ou irrégulière. C’est pourquoi les personnes qui vivent ce type de pathologies ou syndromes rencontrent très souvent des problèmes de fertilité.

Deuxièment, qui dit ovulation ne dit pas fertilité H24. l’ovulation est le résultat de tout un processus physiologique qui ne dure pas tout le cycle. Selon la durée du cycle en cours, nous sommes fertiles environ un quart ou un tiers du cycle tout au plus, ce qui équivaut à environ une semaine en moyenne. C’est notre phase ovulatoire, la période fertile de notre cycle. Nous sommes fertiles quelques jours avant l’ovulation et jusqu’à 24H après, jusqu’à ce que notre ovule non fécondé se désagrège.

Fertile seulement en phase ovulatoire

Qu’est-ce qui nous rend fertiles pendant cette période du cycle? L’association de trois facteurs physiologiques: l’ouverture de notre col de l’utérus, la production de fluide fertile par les cryptes de notre col de l’utérus et la capacité de notre corps à ovuler quelques jours plus tard. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en dehors de cette phase ovulatoire, notre col de l’utérus se ferme et crée même un bouchon muqueux et l’acidité naturelle de notre vagin tue les spermatozoïdes.

La période ovulatoire ne se prédit pas

ATTENTION! L’ovulation ne peut pas se prédire! Nous ne sommes pas des robots, mais bel et bien des êtres vivants en éternelle adaptation. Même si nous avons appris en biologie ou SVT que l’ovulation arrive en milieu de cycle de 28 jours à J14, sachez que ce n’est presque jamais le cas dans la réalité! De plus, l’ovulation n’arrive pas du tout tout le temps au même moment à chaque cycles. Du coup, on ne peut pas deviner ou compter sur les méthodes de calendrier pour savoir quand on est fertile ou non. C’est pourquoi nous ne pouvons pas nous fier à la méthode Ogino et aux nombreuses applications de téléphone qui ne s’appuient que sur des prédictions pour savoir quand est-ce que nous sommes fertiles ou non durant notre cycle en cours.

Une des seules méthodes fiables d’observation du cycle pour délimiter rigoureusement et méthodiquement notre phase fertile du cycle en cours, c’est la Symptothermie Moderne. Elle permet d’apprendre à identifier sa production de fluide fertile, les différentes positions de notre col de l’utérus et de comprendre la variation de notre température basale qui indique que l’ovulation a bien eu lieu ou non.

Envie d’apprendre la Symptothermie?

Vous désirez apprendre la Symptothermie Moderne pour savoir comment délimiter vos phases fertiles ou pour observer si vous ovulez ou non? N’hésitez pas à prendre rdv, je suis formée pour vous accompagner! Vous pouvez prendre rdv directement sur le site à la page “Rdv en ligne“. Les rdv sont disponibles en ligne comme au cabinet.

En espérant que cet article vous ait plu, je vous souhaite de bien prendre soin de vous,

Margot-Hélène Piquenot,